Restructurée par les agences Mà Architectes et Arte Charpentier pour le groupe Covivio, la tour Silex 2 participe au renouveau de la Part-Dieu, deuxième quartier d’affaires de France situé à Lyon. Rencontre avec les architectes Antoine Durand (Mà Architectes) et Jérôme Le Gall (Arte Charpentier).
IDEAT : Ce nouvel ensemble de 32 000 m² résulte d’une restructuration ambitieuse, de quoi s’agit-il ?
Nous avons conservé l’ancienne tour EDF datant des années 1970, et créé une extension qui vient s’agrafer au bâtiment existant pour offrir une nouvelle identité architecturale. Cet immeuble de 23 étages est agrémenté de 1700 m² de terrasses, dont de l’agriculture urbaine.
Quel était votre objectif ?
Que cet ensemble immobilier soit un emblème de la ville de demain et un lieu de vie agréable pour ses utilisateurs. L’exosquelette de l’extension se distingue dans la skyline lyonnaise, c’est un projet qui va transformer le cœur de la Métropole lyonnaise.
Quel défi a-t-il fallu relever ?
D’un point de vue sismique c’était compliqué, puisqu’on a un bâtiment en béton et un autre en acier. Nous avons reconstruit les étages supérieurs de la tour EDF en acier, pour alléger la structure. Les deux tours sont indépendantes, avec un juste point d’accroche au 21e étage pour brider les déplacements horizontaux. Il n’y a pas de noyau en béton, ce sont les façades et l’exosquelette qui rigidifient la tour. A priori, c’est le premier exemple de tour sans noyau béton depuis la Tour Eiffel !
> Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la tour Silex 2 ici.