7/ Un air de David Bowie chez Valerie objects
C’est en écoutant David Bowie que Glenn Sestig a eu l’intuition de la gamme « Dishes to Dishes ». Référence directe à Ashes to Ashes, un titre de 1980 où le chanteur poursuit l’aventure de Space Oddity, cette collection évoque la forme des galaxies à travers une série de plats et de couvercles aux dimensions variables. Empilables, les différents modèles en bois et en céramique seront prochainement disponibles en verre et en acier, mais marquent d’ores et déjà la première collaboration entre l’architecte belge et le label Valerie Objects. R.B.
8/ Alexander Schul passe de la feuille à l’objet
A peine diplômé, le jeune Alexander Schul tape déjà dans l’oeil de Rossana Orlandi. Parmi une sélection de pièces italiennes, la galeriste milanaise a présenté la Substantial Chair qui a valu au designer allemand de remporter le Ro Plastic Prize, un appel à projet sur le thème du plastique recyclé. En le produisant sous forme de feuilles souples, Alexander Schul facilite sa fabrication et son transport, ainsi que l’assemblage d’une chaise à la finition étonnante, mêlant un effet terrazzo à de subtils reflets argentés. R.B.
9/ Le design en col bleu d’Alex Brokamp
Après la Chine au mois de janvier, les Etats Unis ont investi l’installation Rising Talents avec les pièces de six designers émergents. Encore étudiant en design environnemental, le Californien Alex Brokamp s’est démarqué grâce une table basse à mi-chemin entre le ready-made et le trompe-l’oeil. Sur une palette en aluminium poli, des caisses en verre déstabilisent le regard avec une impression qui imite les lamelles des panneaux OSB. Une esthétique troublante mais assez peu étonnante, quand on sait que le travail du designer est plus généralement empreint d’une « esthétique ouvrière ». R.B.
10/ Design sculpture chez Giobagnara
Le designer qui nous confiait récemment détester voir un matériau en imiter un autre va tomber de sa chaise ! Chez l’éditeur italien Giobagnara, c’est une pelote de 1 200 mètres de corde en cuir – le matériau roi de la maison – qui a été nouée en une pelote de laine suffisamment agrandie pour devenir un pouf. De fait, Nodo cultive même un côté sculptural qui en fait aussi un bel objet de décoration. Si les enfants adorent ce gros nœud (nodo en italien), on l’imagine plus volontiers dans un séjour chic entouré d’adultes. Nodo est fabriqué en édition limitée à dix exemplaires par couleur, dont un noir charbonneux proche de l’univers du peintre Pierre Soulages. On ne serait pas surpris de le retrouver au prochain salon Collectible de Bruxelles dévolu au design de collection… G-C.A.