Les tapis se font un dégradé cette saison

À la fois couleur mouvante et motif abstrait qui perd ou gagne en intensité, voire change de nature, le dégradé s’invite chez plusieurs grands noms du tapis cette saison.

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1 – Fleur aux mille vertus

Évoquant le dessin d’une fleur stylisée, avec son cœur blanc crémeux et son pourtour ponctué de pétales affichant un fondu de gris, le tapis Alizea I, issu des nouvelles pièces signées Tai Ping, possède d’autres vertus. En plus d’être tufté à la main en laine, avec des ajouts de soie et de lin, il est écoresponsable. Et pour cause, il fait partie du programme « Biophilic » initié par la maison hongkongaise.

En tout, 16 tapis sont ainsi conçus dans un souci de durabilité et de pérennité, avec des fibres naturelles et non teintes. La collection se structure en deux gammes : Biophilic Series propose huit pièces tuftées plutôt simples, tandis que Biophilic Collection offre huit autres créations couture plus complexes, avec des finitions à la main, plusieurs niveaux de ciselure, de hauteurs de velours ou des dégradés.

> Taipingcarpets.com

2 – Nuancier wabi-sabi

Concept esthétique venu du Japon, le wabi-sabi se traduit par une valorisation de la simplicité et des marques du temps sur la matière. Une notion saisie avec enthousiasme par l’univers de la décoration et du design. Et que l’on retrouve dans le secteur du tapis, à en juger par la nouvelle collection automne-hiver de Serge Lesage.

Pour cette saison, la marque française propose une collection qui célèbre la matière à travers des évocations de pierre, de bois ou de terre. Ainsi, le modèle Hoek, en laine de Nouvelle-Zélande et Tencel, révèle un dégradé et un camaïeu de couleurs aux nuances beiges, ivoire, nude ou ficelle. Un jeu de couleur que l’on retrouve aussi avec Cloud, conçu avec les mêmes matières, dont l’aspect velours de la laine joue avec la lumière.

> Sergelesage.com

3 – Nature abstraite

« Les gens ont souvent du mal à choisir un modèle, plus il y a de choix, plus c’est difficile. Cette collection est la solution », affirme Deirdre Dyson. Sobrement baptisée « Graduation », cette dernière puise son inspiration dans la nature, notamment dans les paysages terrestres et marins de l’automne. Plutôt que de dessiner un design figuratif, la créatrice et artiste britannique souhaitait se concentrer sur la couleur à travers un dégradé.

Réalisée à la main avec de la laine et de la soie, cette courte collection donne lieu à un foisonnement de coloris, allant du vert forêt à l’écru tendre avec Astral, à des teintes plus vives comme le rose ou le violet pour Heliotrope. Sur le modèle Impulse, le bleu et l’or se rencontrent, pour évoquer les reflets d’un soleil couchant à la surface de l’eau.

> Deirdredyson.com

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