Par les temps qui courent, l’installation The Wish Machine (la machine à vœux, en français) pourrait attirer du monde. Les visiteurs de la première biennale du design de Londres, à ne pas confondre avec le London Design Festival (la semaine du 17 au 25 septembre !), vont découvrir en plus de cette installation vingt-neuf autres projets venus d’autant de nations. Chacun émane d’architectes ou de designers.
Le thème ? « L’utopie selon le design. » Seyhan Özdemir et Sefer Çaglar, les deux architectes turcs d’Autoban, se sont inspirés du traditionnel et prisé arbre à vœux. Leur machine à vœux à eux invite le quidam à écrire son souhait le plus cher sur une feuille de papier. Elle est ensuite envoyée vers une destination inconnue par un système pneumatique, comme les messages d’autrefois. Cette installation sibylline a été réalisée spécialement pour la première biennale de Londres en coordination avec la Fondation pour la Culture et les Arts d’Istanbul.
Le studio Autoban est surtout connu pour ses restaurants, ses maisons particulières ou récemment pour l’aéroport Heydar Aliyev que les architectes ont aménagé à Baku (Azerbaïdjan). The Wish Machine est donc l’occasion de découvrir leur part de créativité la plus détachée des contraintes logistiques. L’œuvre prendra place à la Somerset House, l’un des rendez-vous les plus attendus de la London Design Biennale.
London Design Biennale à la Somerset House.
Du 7 au 27 septembre.