> En 1976, Noboru Nakamura, jeune designer japonais venu terminer ses études en Suède, rencontre le directeur du design d’IKEA. Ce dernier lui confie le dessin d’un fauteuil souple. Nakamura livre le fauteuil POEM qui est mis en production dès l’année suivante. A sa sortie, il est vendu sous le slogan : « Un fauteuil pour toute la vie ! »
> Ce fauteuil s’inspire d’un chef-d’œuvre du design scandinave, la Chair 406 d’Alvar Aalto, dite Sanatorium Chair, éditée par Artek depuis 1939.
> Le design de ce vrai-faux rocking-chair n’a cessé d’évoluer au fil des ans. En 1992, IKEA décide d’abandonner les tubes métalliques pour la version tout bois que l’on connaît aujourd’hui. Cette structure permet d’assurer une certaine souplesse de l’assise tout en conservant une rigidité (presque) à toute épreuve. A cette occasion, la POEM est rebaptisée POÄNG…
> Ces améliorations successives permettent aussi de faire perdre des kilos à la POÄNG. Moins onéreuse à produire et plus facile à transporter, son prix est aujourd’hui 20 % moins élevé que lors de son lancement. Le modèle de base s’affiche aujourd’hui à 59 € et le plus « luxueux » à 330 €. Son designer avait coutume de dire : « On devrait toujours se demander si un objet est utile, pas seulement s’il est cher ou abordable. »
> Son succès est massif : 30 millions d’exemplaires ont été écoulés en quarante ans et l’année dernière, il s’en est vendu 1,5 million… On la trouve partout, dans les chambres d’étudiants comme dans les maisons de retraite, les appartements familiaux comme les chalets à la montagne…
> Son design « basique » a séduit les « Ikehackers », des bricoleurs passionnés qui détournent les objets IKEA de leur usage premier, comme avec cette banquette.
> A l’occasion de ce 40e anniversaire, IKEA ressort la POÄNG dans sa version originale ainsi que dans six nouveaux revêtements qui déclinent velours, cuir, imprimés graphiques…
