Paris : le chant du cool à l’hôtel COQ

Au COQ (Community of Quality) Hotel Paris, on se sent aussi léger qu’une plume. D’autant que sous son aile couvent aussi un jardin d’hiver, du vintage fifties et un petit air gustavien moderne.
Attention ! Coup de foudre. Ce petit 4-étoiles planqué dans la rue discrète qui porte le nom du pape de l’impressionnisme, c’est tout ce qu’on aime ! Sa basse-cour tout d’abord, avec ses deux – vraies ! – poules soie qui caquettent, kawaii (mignonnes) à souhait. Autant dire qu’il vous faudra saluer Ginette et Philomène si vous comptez avoir des œufs à la coque au petit déjeuner. Dressé sur le grand îlot de la salle à manger, celui-ci ne propose d’ailleurs que des produits frais, bio pour la plupart, des fromages affinés et des gâteaux maison. On est tenté de descendre en babouches – assorties à la lampe Memphis – pour s’asseoir à la grande table Zanotta ou sur les coussins posés près des plantes du jardin d’hiver, le tout chiné par Pauline d’Hoop et Delphine Sauvaget, l’hydre à deux têtes de la jeune Agence Favorite. Le vaisselier l’indique : « Faites comme chez vous. » Une invitation qui prend tout son sens au regard de la chaleur humaine voulue par le papa (poule) du lieu, Michel Delloye. Le vintage fifties scandinave fait les yeux doux aux portraits de familles peints – dont celui de madame Manet – ainsi qu’aux tirages photo contemporains ; d’élégantes boîtes lumineuses scandent chaque étage d’une amusante punchline (design Laurent & Laurence) à l’image d’une signalétique très graphique. Dans les chambres se distinguent les liseuses Marset incrustées dans la tête de lit, les tapis aux couleurs berbères et, dans les salles de bains, le calepinage et la robinetterie noire. Petit bémol : dans certaines des 50 chambres manque un vestibule pour préserver une intimité totale. Mais ce nid si cosy réserve tant de divines surprises que l’on pense déjà à y revenir. Avant que les poules n’aient des dents.
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À partir de 140 € la nuit.