Ink Hotel

Lifestyle

En 1904, le Ink Hotel abritait le siège et l’imprimerie du journal De Tijd (« Le Temps »), témoins malgré eux d’une actualité brûlante. Puis la rédaction a déménagé, laissant la place à un hôtel Accor où les histoires, cette fois, se murmurent sur les oreillers. L’aménagement des 149 chambres et suites de cet hôtel a été confié aux architectes de l’agence Concrete. S’inspirant du passé des lieux, les de­signers ont tiré un fil rouge autour du thème de l’encre, du temps et des histoires. L’entrée de l’hôtel a été imaginée comme un prolongement de la rue, tissant un lien entre les trois bâtiments réunis autour de deux petites cours, et floutant ainsi les frontières entre intérieur et extérieur. Dans les couloirs menant aux chambres, des petits mots « écrits » sous le numéro des portes les personnalisent : par exemple « “Tik tik tik tik” the sound of typewriter » (le son de la machine à écrire). Une fois poussées, la même ligne éditoriale se décline en six typologies : un long bureau en bois, un lit douillet et une salle de bains ouverte où le marbre se marie au cuivre, attendant impatiemment de vieillir. Partout, des clins d’œil au monde de la presse et de l’écrit avec des pots remplis de stylos Bic et des feuil­les blanches proposés aux écrivains en herbe. Dans l’ancienne salle des machines, le petit déjeuner à la carte se prend jusque dans la soirée, des DJ’s s’invitent le week-end et les nouvelles s’étalent dans les pages de la presse locale et étrangère offerte. Au buffet matinal, on grignote des baies de goji et, le soir, on déguste le cocktail maison INK-credible qui évoque de l’encre.