Le cahier des charges de ce projet architectural est inédit : accueillir dans un même bâtiment de 30 000 m2 une fondation d’art contemporain, avec les espaces d’exposition qui s’imposent, et un mall commercial haut de gamme propice à attirer la crème des marques de mode et la clientèle ad hoc. Aïshti est le défi lancé par l’entrepreneur-collectionneur libanais Tony Salamé à l’architecte britannique David Adjaye pour définir les contours ainsi que les principes de circulation entre ces deux centres d’intérêt – d’attrait ? – qui doivent se servir mutuellement. Et si la nature du projet traduit bien les liens de plus en plus nombreux entre le monde de l’art et celui du luxe, il tient encore plus de l’ovni dans une ville comme Beyrouth, jusqu’alors dépourvue d’institution d’art contemporain.
Aïshti
Art-chitecture