Andreu World poursuit depuis plusieurs années une politique d’actions concrètes en matière d’environnement. En témoigne son nouveau showroom milanais, conçu par l’architecte et designeuse Patricia Urquiola.
Au sol, des pavés sans joint, sans colle ni teinture, rien. Suspendus, des panneaux en chêne issu de forêts replantées. Leurs pendants antibruit sont en tissu Kvadrat, moitié laine, moitié nylon recyclé. Le premier showroom d’Andreu World, à Milan, conçu par la plus milanaise des designeuses espagnoles, Patricia Urquiola, a pris place dans un bâtiment qui a lui-même reçu un LEED (Leadership in Energy and Environment Design).
Se sont ajoutées six certifications WELL Building Standard (nouvelles normes concernant le bien-être des employés), qui le distinguent jusque dans l’évaluation de la qualité de l’air. Le mobilier suit, avec, par exemple, le tissu du nouveau canapé Raglan Home, de Piergiorgio Cazzaniga – du Circular One, un textile développé par Andreu World à partir de déchets de textiles recyclés et recyclables. Le bois des chaises Luba, de Philippe Starck, est lui aussi recyclable, comme quantité de choses dans ce magasin de 400 m2 du quartier du Corso Como.
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Pour Patricia Urquiola, qui n’est pas seulement l’architecte du lieu, mais qui présente aussi un certain nombre de pièces de mobilier aux côtés de ses confrères Alfredo Häberli, Philippe Starck, Benjamin Hubert, Jasper Morrison et Piergiorgio Cazzaniga, il s’agissait d’incarner ce qui, chez Andreu World, relève de « l’héritage, de l’identité, de la mission ». Une mission qui fait fortement sens pour qui veut équiper des espaces de travail, des hôtels, des restaurants ou sa maison.
Pour Jesús Llinares, le CEO : « Si on se soucie d’écoresponsabilité, on doit pouvoir garder un meuble au catalogue au moins cinq ans, voire plus. » Piergiorgio Cazzaniga renchérit : « La qualité conditionne aussi la durabilité. Les matériaux utilisés doivent être réutilisables. » Ce que les deux hommes visent, c’est « un objet innovant, bien fait, beau et apte à être vendu à un prix juste. » Avant de citer en exemple la nature, dans laquelle tout ce qui ne sert à rien disparaît. Est-ce trop demander que de souhaiter la même chose pour le marché du meuble ?
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