Du mobilier aux accessoires de décoration, en passant par la mode, l’humeur des marques est au beau fixe pour échapper à la morosité du climat hivernal. Elles ont récemment dévoilé leurs nouveautés outdoor, à la fois techniques et raffinées, qui n’ont rien à envier à celles des intérieurs. Elles affichent des finitions si soignées qu’on aurait presque envie de les accorder à sa tenue…
Chez le spécialiste de la réédition fifties Burov, on passe littéralement de l’intérieur à l’extérieur avec les premières rééditions outdoor du cultissime fauteuil Saturne, ainsi que des modèles 57 et 58, également disponibles en canapés 2 places. Parées d’un tissu Sunbrella réalisé en France, ces assises aux courbes délicieusement vintage imaginées par Geneviève Dangles et Christian Defrance dans les années 50, affrontent désormais le soleil pour s’exporter sur nos terrasses.
Avec la collection Clubhouse, le collectif Big Game reste fidèle à son esthétique simple et contemporaine en offrant à Tectona un nouvel ensemble en teck, composé de deux tables et d’une chaise, avec ou sans accoudoirs. Des lignes sans superflu, conçues pour ne jamais lasser et séduire autant les particuliers que les hôtels et restaurants, grâce a la modularité des plateaux carrés ou rectangulaires et la fonctionnalité des sièges empilables.
Après Ethimo, Patrick Norguet s’associe à Emu et signe les assises Nef. Une chaise et un fauteuil à la structure en aluminium, soulignée par un tressage de cordes des plus aériens. Inspirés par les lignes graphiques des dirigeables, ils apportent un confort naturel aux dossiers qui se déclinent en version haute pour façonner un véritable cocon, tout en conservant un maximum de transparence afin de profiter pleinement du paysage.
Spécialisé dans le mobilier outdoor, le fabricant italien édite également les luminaires Cone d’Alfredo Chiaramonte et Marco Marin. Les deux designers ont revisité les lignes typiques des années 50 à travers un abat-jour à disposer au sol ou en suspension. Deux modèles démesurés, qui exacerbent d’autant plus l’élégance d’une version de table plus conventionnelle.
A la tête du Studio Natural, Marco De Santi et Allessandro Paoletti présentent chez Foscarini la lampe Cricri. La douce enveloppe de cette ingénieuse baladeuse sans fil en silicone se plie et se déploie à volonté afin de n’occuper qu’un quart de son volume une fois rangée. Un fonctionnalisme poussé à l’extrême, auquel s’ajoute un variateur tactile pour choisir entre trois ambiances lumineuses.
Plus nostalgique mais tout aussi mobile, la lampe Moon, éditée par Fermob, puise ses origines au XIXe siècle. Réinterprétés par Tristant Lohner, directeur du RBC Design Center dont le showroom parisien vient d’ouvrir ses portes, les luminaires caractéristiques des parcs publics et bistrots parisiens donnent forme à une sphère simplement juchée sur une tige d’aluminium à habiller de six coloris différents, d’un « miel » intemporel à un « aubergine » résolument actuel.
Tout aussi colorés, les coussins de la marque française jouent sur une multitude de tailles pour agrémenter le canapé d’un séjour ou le sol d’une terrasse, avec des modèles mesurant jusqu’à 70 cm de coté. Enduits sur le verso, ils échappent aux salissures et aux éclaboussures de la piscine sans pour autant renier leurs motifs aussi variés qu’audacieux.
Des imprimés décomplexés qui vont jusqu’à contaminer la dernière collection Gant. Cette saison, la marque née dans le Connecticut a fait une légère entorse à son style Ivy League, avec des modèles de chemises et de polos, parés de teintes et de motifs rafraîchissants pour apporter une touche estivale à notre vestiaire sans rien perdre de notre élégance.