Décoratrice, entre autres, de l’Orient Extrême et de Yoko, deux tables asiatiques du VIIIe arrondissement parisien et, plus récemment, du Roch, boutique-hôtel chic pensé comme une maison de famille, Sarah Lavoine crée aussi des meubles, des luminaires et des objets pour la table. Elle vient même de se lancer dans le prêt-à-porter à travers des pulls en cachemire et une gamme de chaussures cosignée avec la marque Sézane. Quinze ans après la création de son agence, Maison Sarah Lavoine (@maisonsarahlavoine), elle vient d’ouvrir sa troisième boutique, place des Victoires. Pas de doute, le lifestyle, c’est son créneau !
Une couleur ?
Mon bleu, qui est un peu ma marque de fabrique. Il tire sur le vert et se marie à merveille avec le noir et le blanc. Je ne m’en lasse pas.
Un motif ?
Les rayures, qui permettent de « sculpter » l’espace. Le motif graphique par excellence.
Une pièce ?
Ma chambre, l’endroit où je peux me reposer. Un lit de bonne qualité, c’est primordial.
Un meuble ?
Une table basse en pierre de lave que j’ai dessinée spécialement pour ma nouvelle boutique, avec des motifs ethniques qui apparaissent dessus, en ton sur ton.
Un designer ?
Jean-Marie Massaud. Une belle personne qui dessine des meubles aux lignes douces et accueillantes. Je me sens aussi bien en sa compagnie que sur ses fauteuils.
Une ville ?
Tokyo, une ville qui a trouvé un équilibre entre tradition et modernité. Il suffit de quitter les grandes artères, comme Omotesando, célèbre pour ses boutiques de luxe occidentales signées par des starchitectes, pour échapper à la mondialisation. C’est très dépaysant.
Une artiste ?
Delphine Cauly, aussi connue sous le pseudo d’Été 1981 (@ete1981), pour ses illustrations sexy et nostalgiques. C’est elle qui a dessiné la couverture de mon livre, Ainsi soit style, un « guide de survie » qui s’adresse à la Parisienne pressée.
Une marque de prêt-à-porter ?
Sézane, pour ses bons basiques chic et intemporels. Nous venons de cosigner une collection de chaussures, bottines et babies à talon, à porter la journée comme le soir.
Un hôtel ?
Esiweni, un écolodge luxueux tenu par des Français en Afrique du Sud. Un endroit perdu en pleine nature, qui permet de renouer avec la vie sauvage, de rencontrer des animaux… Le lieu idéal pour se ressourcer loin de Paris.
Un fleuriste ?
Bergamote, avec qui j’ai créé un bouquet en vente sur Internet. Il va bientôt réaliser pour moi un bar à pivoines.
Un restaurant ?
Bambou, le nouveau thaïlandais du Sentier, décoré par Clémence et Clément. Ils ont réussi à créer une atmosphère chaleureuse dans de grands volumes. C’est rare.