4/ Laureline Galliot
Directeur de l’école Camondo, spécialisée dans le design et l’architecture intérieure, René-Jacques Mayer a choisi de mettre en lumière « une esthétique [qu’il n’a]jamais vue auparavant ». Celle de Laureline Galliot, pour qui « la couleur n’est pas une finition mais plutôt un matériau ». Dotée d’une formation de coloriste et d’un diplôme de l’ENSCI – Les Ateliers, celle qui se définit comme designer ET peintre enchaîne depuis 2012 les créations de textiles et de tapis comme les expérimentations high-tech. Armée d’une manette de jeu vidéo et d’un casque de réalité virtuelle, elle dessine de petits objets directement dans l’espace, grâce à ses seuls mouvements, avant de les matérialiser à l’aide d’une imprimante 3D. Une manière de replacer le geste au centre de la création, qui explore également la beauté de l’aléatoire.
> laurelinegalliot.com
5/ Wendy Andreu
A 29 ans, Wendy Andreu compte déjà Rick Owens et Faye Toogood parmi ses clients. Dès son projet de diplôme, passé en 2016 à la Design Academy d’Eindhoven, la designer s’est fait connaître grâce à Regen, un textile d’un nouveau genre, qu’elle réalise à partir de cordes, de silicone et de latex. Mais depuis sa formation à l’école Boulle, la créatrice chérit également le métal, comme en attestent ses tabourets en acier ou une série d’étagères en aluminium. Des créations qui lui ont valu d’attirer l’attention de la Nilufar Gallery à Milan, ou de Guillaume Houzé, président de Lafayette Anticipations, pour qui « la simplicité des formes et des matériaux acquiert à travers son travail une grande noblesse ».
> wendyandreu.com
6/ Adrien Garcia
Invité par Pierre Yovanovitch à intégrer les Rising Talents, Adrien Garcia a su séduire l’architecte d’intérieur parisien grâce à « de la rigueur dans le dessin, des formes simples, des matières, des assemblages et des tonalités naturelles » qu’il allie à un goût inconditionnel pour l’artisanat. Après des études à L’ENSCI – Les Ateliers, à l’Académie des Arts de Berlin et cinq années à se perfectionner au sein d’une agence de décoration, il cultive aujourd’hui, à la veille de ses 30 ans, un style « sculptural plutôt austère » à travers sa première collection de mobilier. Une gamme pensée pour durer de génération en génération, à l’image du château du XVIIe siècle qu’il a récemment entrepris de rénover dans la région de Nantes pour y cultiver son inspiration.
> studioadret.com