Un matériau dont la porosité serait proche de zéro, non dérapant, résistant au temps, capable de reproduire l’aspect naturel du bois ou de la roche, et dont la couleur perdurerait. Voici le cahier des charges que doivent remplir les revêtements d’extérieur, qui voient leurs solutions se multiplier grâce aux dernières innovations technologiques.
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L’utile et l’agréable
En peinture, les différentes compositions permettent désormais une protection des surfaces en bois ou en métal, empêchant la prolifération d’algues ou de champignons, en plus d’offrir un aspect décoratif indéniable et un haut niveau de perméabilité. L’ajout de résine dans la formule maintient la texture et combat son décollement.

On choisira des surfaces ultra-compactes, c’est-à-dire un matériau alliant céramique, verre et quartz compressé afin que son taux d’absorption des liquides soit quasiment nul, dans des formats de dalles les plus grandes possibles, pour limiter les zones de jonction.
Autre possibilité, le grès cérame qui, de par sa résistance, reste un incontournable. Utilisé également dans les piscines, car il résiste à une exposition constante à l’eau et aux produits chimiques, il favorise une plus grande harmonie esthétique puisqu’il peut se déployer au fond de la piscine, sur les marches du bassin comme sur sa bordure.

Pour les imitations du bois, les lames minérales développées par La Parqueterie Nouvelle sont conçues pour résister à la décoloration et aux dommages causés par le soleil. Avec quinze finitions disponibles, ce composite minéral moulé à la main reprend les codes esthétiques du chêne sans son poids.
Enfin, la céramique a toute sa place aux murs. L’entreprise Marazzi a développé « Crogiolo » en travaillant sur la reproduction du fait main, ou de l’irrégularité, de manière industrielle pour développer des briquettes de majoliques extrêmement brillantes dont les aspérités et les différences de teintes apportent du rythme et du cachet aux façades.
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