Vendredi 1er décembre, New York City. Pierre Yovanovitch inaugurait son premier pied à terre américain à New York, sur l’île de Manhattan, en plein cœur de Chelsea, au milieu des galeries. L’endroit parfait pour installer ses collections de mobilier et faire partager à sa clientèle américaine sa vision du design, organique et sensuel.
Le rêve américain de Pierre Yovanovitch
« Mais l’Amérique, l’Amérique ; Je veux l’avoir et je l’aurai ; L’Amérique, l’Amérique ; Si c’est un rêve, je le saurai« , chantait le crooner français Joe Dassin en 1970. Un rêve partagé par Pierre Yovanovitch, qui n’a cessé de développer sa clientèle outre-Atlantique.
« Ayant travaillé sur des projets résidentiels aux États-Unis depuis mes débuts en tant qu’architecte d’intérieur, en 2001, et lancé avec succès deux collection de mobilier à New York en 2017 et 2019, j’envisageais depuis longtemps l’ouverture d’un premier ici, d’un siège au sein de la Grosse Pomme, confie le designer qui a d’abord connu une carrière dans la mode masculines aux côtés du couturier Pierre Cardin avant de suivre sa passion pour le design. Il me semble tout à fait approprié d’installer ma première galerie dans l’épicentre de la scène artistique new-yorkaise. Non seulement l’art contemporain est au cœur de ma pratique du design, mais l’histoire architecturale du quartier sert de reflet à mon approche qui consiste à revitaliser des espaces historiques pour les adapter à une esthétique contemporaine. »
À lire aussi : Interview : Pierre Yovanovitch lance sa première collection de mobilier
Une galerie comme un lieu de vie
Le penthouse de l’immeuble de briques du 555 W 25th Street a été imaginé comme un lieu de vie où le mobilier de sa marque, Pierre Yovanovitch Mobilier, lancée officiellement en 2021, côtoie des œuvres soigneusement sélectionnées par ses soins, le designer étant également un grand collectionneur d’art contemporain. Sur plus de 900 mètres carrés, espaces dinatoires et livings se suivent.
Une cheminée organique trône en maître au centre du loft, réchauffant l’atmosphère. On redécouvre le fauteuil protecteur Mama Bear et les chaises-huîtres Clam, l’imposant canapé Stanley et le sofa tout en ondulations Clinging, la table basse vibrante Quinn et les consoles galets Tourtour. Le tout dans des coloris naturels et des matières doudou qui donnent envie de s’y lover.
À lire aussi : Qui est Mathieu Lehanneur, designer de l’année 2024 selon Maison & Objet ?
