Paris : Trois tables pour changer d'avis sur les restaurants chinois

Spontanée et délicate, la nouvelle gastronomie chinoise pulvérise tous les clichés laqués au glutamate. L’empire du Milieu nous ouvre les portes du bon goût. À vos baguettes !

2/ Petit bao, le haut du panier

« No dogs, no cats, no rats, just shanghainese cuisine », annonçait le Petit Bao sur sa vitrine durant ses travaux.
« No dogs, no cats, no rats, just shanghainese cuisine », annonçait le Petit Bao sur sa vitrine durant ses travaux. DR

Cinq grammes de pâte, seize grammes de farce et dix-huit plis : c’est le nombre d’or des xiaolongbao préparés ici comme à Shanghai. Petits trésors à base de farine de blé bio en provenance des moulins Bourgeois (Seine-et-Marne), de porc fermier ou de crevettes bio – bok choy (chou de Chine) et shiitake (lentin du chêne) en assurent la version « veggie » –, ces raviolis-là, travaillés sous nos yeux avec une fascinante dextérité, s’empilent à table par paniers vapeur aux côtés d’assiettes généreuses, idéales à partager : aubergines piquantes, champignons parfumés, épinards à l’ail, riz noir sauté…

La spécialité de Shanghai : le xiaolongbao, un ravioli en forme de bourse dont la pâte contient une farce et un bouillon.
La spécialité de Shanghai : le xiaolongbao, un ravioli en forme de bourse dont la pâte contient une farce et un bouillon. Petit Bao

On aime d’entrée la déco signée Mur-Mur, la carte des vins bio, les thés Terre de Chine (les mêmes qu’au Ritz !) et les bières artisanales Young Master, une rareté made in Hongkong.

> Petit bao. 116, rue Saint-Denis, 75002 Paris.

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