Pourquoi photographiez-vous ?
J’utilise la photo comme une source d’espoir, qui redonne confiance dans la nature humaine et ravive notre émerveillement devant la nature environnante. Dans l’Himalaya, je capture les maîtres spirituels, les nomades, les villageois, afin de partager avec d’autres la beauté, la force et la profondeur de leur univers. L’expression des visages et la lumière d’un paysage y changent à chaque instant. À mon avis, une bonne photographie est une image que l’on ne se lasse pas de contempler… Un monastère qui émerge de la brume au petit matin, des chevaux qui galopent sous un ciel d’orage au Tibet ou des collines s’estompant dans la lumière, saisies en survolant les Andes… Je guette cette magie pour l’offrir aux autres.
En quoi YellowKorner vous importe-t-il ?
Je suis très touché lorsque quelqu’un me dit, de Paris à Hong Kong, qu’il a chez lui l’une de mes images. L’intégralité des droits d’auteur issus des ventes de mes photos par YellowKorner va à mon association Karuna-Shechen. L’an dernier, à la suite des deux tremblements de terre qui ont ravagé le Népal, nous avons pu aider 220 000 personnes dans 620 villages en leur offrant 600 tonnes de riz, 15 000 tentes… Aujourd’hui, nous reconstruisons des écoles, nous assurons la sécurité alimentaire, nous apportons l’électricité solaire, etc. Depuis 2000, nous avons accompli plus de 200 projets au Népal, au Tibet et dans le nord de l’Inde.
Quelle relation avez-vous avec votre appareil photo ?
J’ai toujours mon Lumix GX8 dans mon sac de moine ! Je l’apprécie pour sa légèreté, sa discrétion et sa stabilité. Sa réactivité en rafale à 8 images par seconde m’est utile quand je prends des cavaliers au galop, et pour les portraits ; tout comme sa fonction « panoramique », pour les paysages.