Prise d’assaut par le tout-tourisme, Marseille en a toujours dans le ventre. Vues mer dans l’assiette et par la fenêtre, déco aussi léchées que des plats saucés, bref, on ne s’ennuie jamais. Pour preuve, voilà 7 nouveaux lieux où en prendre plein les mirettes cet été —et plus si affinités.
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1. Le Café du Fort St Jean, façon musée
On emprunte la passerelle toute de béton coulée qui lie le Mucem au fort Saint-Jean. Là-haut les copains Mathieu Zard, Henri Klausner et la cheffe Manon Flament, ont planté leurs dwichs, cookies et Marzocco bien lustrée dans leur tout nouveau tout beau Café du Fort. Avec Lois Huguet au design et une terrasse option vue sur la Cité Phocéenne dans toute sa grandeur, il n’y a pas à dire : un vrai décor de musée.
> Le Café du Fort St Jean, Mucem, Esplanade du Fort St Jean
2. Prosper, histoire de bancs
Il s’agit de la chaude ouverture de l’été. Dans un lieu construit en L, François Roche (alias Francis la lame, ex-Septime) et Santiago Michel (a.k.a Fuegito, qui ambiance le tout-Marseille de ses barbeuc braisés en indé), ont redoré le blason d’un rade sans grand intérêt pour en faire un repaire bistrotier. Les bancs, eux, sont en bois et fabriqués à la main par Pierre Jajet. Mobilier mi-construit, mi-chiné et terrasse sous les oliviers, on en oublierait presque qu’on se trouve à deux pas du tourbillon du Cours Julien… L’effortless chic marseillais !
> Prosper, 2, rue des Trois Rois
3. Ile Degaby, à l’abordage
Déjeuner, dîner, ou séance de yoga au beau milieu de la Méditerranée… C’est possible sur l’île Degaby, ré-habilitée l’été dernier. En face de Malmousque, cet ancien fortin militaire, à l’intérieur jusqu’alors encore inconnu du grand public, est accessible du mercredi au dimanche par navette flottante, pour goûter la cuisine de saison de Sébastien Dugast, ou bronzer tout l’été… Alors à l’eau !
> Embarquement en saison quai du Mucem, sous la passerelle. Hors saison, quai de l’Anse de Maldormé près du Petit Nice Passedat. Informations ici
4. Rouge, vue terrassante
La Pointe Rouge a ses secrets qu’il est préférable de ne pas garder. De la même couleur que l’amour donc, Louise Perrone et Arthur Le Hunsec (passé par Arpège puis Septime) ont ouvert leur nid d’appétit où se dégustent des plats aux bons produits d’ici concoctés avec le cœur, et bien-sûr avec la vue ! Sans doute l’un des horizons orienté mer les plus romantiques de la région.
> Rouge, 147, Avenue Joseph Vidal
5. Suffren, l’indus’ n’a jamais été aussi chaleureux
À la fois moderne et authentique, rustique et industriel… Les contrastes chez Suffren donnent le La : murs bruts, chaises Bruno Rey par Hay, frigos de vins naturophiles aux étiquettes bourrées de style… On a envie de s’y installer sans plus bouger, dorlotés tout en convivialité à boulotter les assiettes délicatement brutes d’Adrien Tran et Paul Vincent.
> Suffren 44, rue Saint-Suffren
6. Villa Medjé, mieux qu’à la maison
L’anse de Malmousque, la mer à deux minutes, un jardin romantico-bucolique, des chambres et des pièces de vie signées Apogée Architecture dignes d’un décor de Wes Anderson… Retaper une propriété familiale pour la transformer en maison d’hôtes/ de vacances, c’était bien le rêve — devenu réalité !
> Villa Medjé, Corniche Kennedy
7. La Traverse, le café-piscine
La Traverse, le lieu artistique et chambres d’hôte au deuxième étage de Catherine Bastide, on connaissait déjà. De juin à septembre, Ivresse, la cave à vin, s’empare de la cour allure bac de piscine pour y balancer du bon café, des boissons maison et autres casse-dalle à s’en lécher les doigts. Pssst : la Boissonnerie qui régale les Goudes depuis son vélo-camion depuis deux étés, va désormais y distribuer ses sandwichs de bonheur.
> La Traverse, 16, traverse Ste-Hélène
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