L’Éclaireur illumine Los Angeles avec sa sélection de mobilier

Amoureux de Los Angeles, les fondateurs de L’Éclaireur ont transmis à leur fille leur passion pour la cité californienne, qui s’est imposée comme une évidence pour cette première boutique à l’étranger…

À Los Angeles, L’Éclaireur oublie la mode et privilégie le mobilier européen des années 50 à 70 ainsi que des pièces plus contemporaines.
À Los Angeles, L’Éclaireur oublie la mode et privilégie le mobilier européen des années 50 à 70 ainsi que des pièces plus contemporaines. DR

Au premier étage d’une imposante demeure néoclassique de West Hollywood, un œil grand ouvert vient d’être posé sur la façade d’un blanc immaculé. Ce logo pour initiés, c’est celui de L’Éclaireur, le concept-store qui bouscule Paris depuis plus de trente ans. À Los Angeles, ses fondateurs bouleversent encore la donne en ne proposant que des pièces de design, abandonnant la mode, leur marque de fabrique. « L’idée n’était pas de répliquer le modèle parisien mais plutôt d’innover, explique Meryl Hadida, la fille de Martine et Armand Hadida. Nous voulions apporter aux Californiens des choses qu’ils ne connaissent pas. Le mobilier Fornasetti, par exemple, ou des pièces de mobilier européen des années 50 à 70 ainsi que des œuvres contemporaines sur mesure. »

Miroir du designer Pia Manu. Fauteuil « Flag Halyard » (1950) de Hans J. Wegner (PP Møbler).
Miroir du designer Pia Manu. Fauteuil « Flag Halyard » (1950) de Hans J. Wegner (PP Møbler). DR

Les 600 m2 déployés sur trois étages collent parfaitement à l’ambition de Meryl de participer à l’ébullition de West Hollywood. Au rez-de-chaussée, un grand espace ouvert expose le travail de l’artiste américain John-Paul Philippe, entre art et aménagement d’intérieur, qui cohabite très bien avec les céramiques Vallauris de Georges Pelletier. Dans la grande tradition de L’Éclaireur, c’est ici que se cache un cabinet secret évolutif. Il introduit à l’univers du premier étage, curaté avec la galerie Gastou. « Nous leur avons offert une résidence car nous aimons leur vision du design et travaillons depuis toujours dans l’échange », se réjouit Meryl.

L'Eclaireur Los Angeles

Derrière les larges fenêtres, trois pièces jalonnent cet étage. La première présente une sélection de pièces rares parmi lesquelles des rééditions de céramiques d’Aldo Londi (1911-2003), créateur italien épris de bleu, mais aussi des miroirs vintage d’Ado Chale, Pia Manu ou Philippe Hiquily. Un univers patiné qui explose dans la troisième pièce, dédiée au mobilier du doux dingue Piero Fornasetti. L’Éclaireur a réservé son deuxième étage aux événements privés (dîners, présentations). Ce volume avec terrasse, salle de bains et cuisine de l’éditeur alsacien No Name Kitchen, en noyer et marbre, invite à se poser le temps d’une soirée. Un pont très personnel entre les visions américaine et européenne du glamour.
L’Éclaireur. 450 N.Robertson Boulevard, West Hollywood, Californie. www.leclaireur.com