L’hyperactive Laura Gonzalez (@lauragonzalezofficiel) balade son univers chaleureux et chic à travers Paris, entre les tables : l’exotique Gare, dans l’Ouest parisien, le luxuriant Alcazar, à Saint-Germain, jusqu’au très chic Thiou, près des Invalides. En ce début d’année 2017, cette décoratrice et scénographe achève la rénovation du Relais Christine dans le VIe arrondissement, celle du Grand Café Capucines et du vaste restaurant (italien) de la salle Pleyel, qui vient d’ouvrir ses portes. Elle travaille en parallèle sur plusieurs projets de maisons et d’appartements privés à Londres, à Paris, en Corse, à l’île Maurice…
Une matière ?
Le marbre, pour son côté brut et luxueux. J’aime cette ambivalence, ce luxe brut qui caractérise mes projets en général.
Une pièce dans la maison ?
La cuisine, très importante pour moi, car j’adore faire à manger. J’aime surtout ce savoir-vivre à la française, je porte une attention particulière aux arts de la table, je raffole de la vaisselle en céramique, mais aussi des beaux plats en argenterie et des verres anciens en cristal.
Une pièce de mobilier ?
Les luminaires en général. J’accorde une importance capitale à la lumière, dans une maison comme dans les lieux publics. Elle rend la vie douce et agréable. Je travaille actuellement sur une collection que j’espère produire très vite…
Un designer ?
Vincenzo De Cotiis, un designer et architecte italien. Son travail représente pour moi la quintessence du luxe brut.
Une ville ?
Londres pour son énergie. Un client anglais m’a déjà dit que j’étais plus British que lui. Cette ville me ressemble.
Un hôtel ?
Les Soho House. J’en aime l’atmosphère chic et chaleureuse à la fois, les couleurs, les tissus, les références classiques remises au goût du jour, un sens inouï du détail… On s’y sent chez soi. Le meilleur exemple d’hôtellerie 2.0.
Un artiste ?
Picasso. Pour la révolution qu’il a déclenchée dans l’histoire de l’art, pour sa façon de voir le monde d’un autre œil et de le représenter, mais aussi pour ses sculptures, ses vases, etc. Enfin pour l’époque à laquelle il a appartenu, une période foisonnante, une renaissance de l’art, avec un public ouvert à ces changements.
Un fleuriste ?
Arôm (73, avenue Ledru-Rollin, 75012). Cet atelier réalise pour moi des compositions magnifiques : bouquets pour mes shootings photo, mises en scène à l’Alcazar, habillage des terrasses… Ils ont un style bohème chic inégalable.
Une boutique ?
Maison Jaune au marché Paul Bert des Puces de Saint-Ouen. Mon ami Julien y réalise une très belle sélection d’objets et s’adonne à la réédition de luminaires.
Une marque de mode ?
Hermès. Un grand classique, mais intemporel avec des pièces que l’on garde à vie.
Un architecte ?
Rudy Ricciotti, sa force et son brutalisme m’ont toujours séduite.