4/ Lampe Splight de Matali Crasset (2004) (www.gallerialuisadellepiane)
Le fait de voir les objets sans cartel ni explication fait passer leur signature au second plan. L’apparence organique de la lampe Splight de la designer française Matali Crasset retient l’attention sans même que l’on ne pense à son côté écosystème artificiel. La designer a d’abord voulu faire et voir ensuite comment on se l’approprie. Sur le thème de la couleur, la galerie milanaise Luisa delle Piane n’a peur de rien mais n’affirme pas sa présence avec des pièces criardes.
5/ Fabbrica della Luce de Pietro Russo (2019)
Certaines lampes sont plus des objets lumineux que des accessoires faits pour éclairer. Cette Light Factory l’assume parfaitement. Le designer et architecte d’intérieur Pietro Russo l’a livrée à la curatrice Margherita Ratti peu de temps avant l’ouverture de la Lake Como Design Fair. Elle ne savait pas à quoi allait ressembler cette pièce créée pour l’exposition. De fait, c’est une véritable sculpture architecturée.
6/ Slide Mirror de Minale-Maeda (2012, Tools Galerie)
La Tokyoïte Kuniko Maeda et le Napolitain Mario Minale ne se lèvent pas le matin pour faire du mainstream. Leur miroir n’est rien moins qu’un film qui fait voir la vie en rose. Les ors de la salle du Teatro Sociale de Como s’y reflètent comme un décor parfait pour un selfie arty. En rose pour mieux illustrer le thème de la couleur choisi par la Lake Como Design Fair…
7/ Projet de maison peint en jaune d’œuf d’Ettore Sottsass (1999)
La couleur est une question peu centrale en architecture. Mais pas sur les merveilleux dessins d’Ettore Sottsass (1917-2007) dont l’esprit flottait sur la section Architecture curatée par l’urbaniste Andreas Kofler. Le maestro du design italien était aussi bien représenté dans l’exposition design par deux chaises Trono (Segis) en plastique coloré, orné d’un capuchon amovible équipé d’accotoirs. Une rareté réalisée deux ans avant sa disparition.