Une artiste ?
Sophie Calle pour son travail très sensible et atypique, comme celui qu’elle avait réalisé pour une banque sur la base de films de vidéosurveillance, après avoir passé deux ans à collecter les documents et décrété ne pas savoir qu’en faire.
Un fleuriste ?
Stéphane Chapelle, rue de Richelieu, à Paris (Ier), pour ses renoncules et ses pivoines. Sa boutique ressemble à un petit atelier provençal.
Une marque de prêt-à-porter ?
Dries Van Noten. J’aime son travail sur les motifs, le dosage entre les styles militaire, sportswear et chic. La boutique du quai Malaquais (VIe), conçue comme un cabinet de curiosités, constitue déjà à elle seule un univers.
Un architecte ?
Geoffrey Bawa (1919-2003), découvert lors d’un voyage au Sri Lanka. J’ai eu un coup de foudre pour son architecture forte, respectueuse de la nature : pour la Jetwing Lighthouse, à Galle, pour l’hôtel Heritance Kandalama et pour sa maison, à Lunuganga, devenue une fondation.
Un livre ?
Jours barbares de William Finnegan. Sa description de la Californie me rappelle mes premiers voyages aux États-Unis, l’ambiance surf de la plage La Jolla Shores, à San Diego.
Un spectacle ?
Un concert de Beethoven à la Philharmonie de Paris, en octobre 2017, avec le violoncelliste Gautier Capuçon, 36 ans, et le chef d’orchestre du Gewandhaus de Leipzig, Herbert Blomstedt, 90 ans. Une émotion inoubliable.
Un film ?
Le Mépris, de Jean-Luc Godard, pour la villa Malaparte, à Capri, son architecture unique, intemporelle, visionnaire.