Pour la curatrice Arlène Berceliot Courtin, née au tout début des années 80, l’exposition « Always Someone Asleep and Someone Awake » a été imaginée « comme une fête permanente où l’on passe d’un état à un autre. Le projet se concentre sur une dimension conceptuelle qui fait intervenir des artistes intergénérationnels dont les œuvres évoquent une approche inattendue de cette notion ».
En dressant un portrait autour des représentations et attentes de la fête, la curatrice convoque huit approches artistiques transversales et ouvre le parcours avec l’œuvre de l’américaine Amy O’neill. Son installation monumentale plonge le visiteur dans la scène du bal de fin d’année de Carrie au bal du diable (1976) du réalisateur Brian de Palma avec l’impression étrange de ne pas savoir s’il arrive au début ou bien à la fin de la fête.
Entre joies et lendemains de fête, le parcours évolue vers des univers variés où le spectateur peut imaginer sa propre histoire que ce soit dans les photographies d’Anne Collier, Robert Heinecken et Bruno Serralongue où bien dans les installations performatives et interactives de Ceal Floyer, du duo Liam Gillick et Gabriel Kuri et de Pierre Paulin.
A travers ces fêtes improvisées, quotidiennes ou historiques, l’exposition se veut une sorte d’inventaire récréatif. Fascinée par les années 80 et le mythique club parisien Le Palace, Arlène Berceliot-Courtin souhaite que « l’exposition prenne son sens avec le public, qu’il devienne acteur principal de la fête. Pour cela, l’œuvre La Fête au quotidien de Gillick et Kuri permet la création de nouveaux évènements, comme le jour du hasard ou de la chance. »
Always Someone Asleep and Someone Awake à la Galerie des Galeries. Aux Galeries Lafayette (1er étage du magasin principal). 40, boulevard Haussmann, 75009 Paris.
Du mardi au dimanche, de 11 heures à 19 heures. Entrée libre.