Diaporama : Ce week-end, c’est FIAC Party

Plus de 4 000 œuvres contemporaines s’offrent à la convoitise des yeux sous la verrière du Grand Palais, point de départ du marathon de la FIAC 2016. L’expérience se poursuit en face au Petit Palais, Place Vendôme ou dans le Jardin des Tuileries. Occasion unique de pousser les portes du contemporain, petites et grandes galeries. Voici 20 œuvres qui nous ont scotché.


N’écoutez que d’une oreille les âmes tristes du contemporain. C’est vrai, cette année, toutes les grandes galeries ne sont pas là. Encore que si vous n’êtes jamais allé chez Kamel Mennour, Emmanuel Perrotin ou Gagosian à Paris, c’est le moment de découvrir la fleur de ce que ces véritables stars du monde des galeries ont en magasin. Voir ce qu’ils destinent à leurs meilleurs clients. Il ne s’agit pas que d’argent ou de spéculation. Naviguer dans les allées de la FIAC et se laisser happer au feeling par telle ou telle œuvre est un plaisir quasi physique. Détester peut aussi avoir son côté stimulant. Ce n’est pas dénué d’un petit soupçon de perversité. Qui n’aime pas les œuvres provocantes ou outrancières sera par moment servi, mais bien, de façon presque subtile.

Il arrive par moment que l’œil s’arrête sur quelque chose de déplaisant et justement on se met à se demander pourquoi. La réflexion peut vous mener jusqu’à mesurer un certain état de la société, pas seulement médiatique. Tout ça se fait assez naturellement. Plus que jamais, l’art contemporain semble être, peut-être n’a-t-il jamais cessé d’être, celui du questionnement. Emmenez famille, conquêtes, amis, voisins, collègues à la FIAC, au Grand Palais et dans tous les lieux satellites de la manifestation sans oublier tous ceux que vous connaissez qui vous dise que ce n’est pas pour eux. Parce que cette année, crise ou défection d’une certaine clientèle, la FIAC vous jette à la figure ou vous soumet en douceur des pièces qui font réfléchir sans nécessairement le pli au front artificiel de la pose arty. Comme si après l’excès, le petit coup derrière la nuque des crises, venait un temps décrassé de show-off, plus honnête on l’espère, bref plus cool au sens où l’adjectif pas encore usé peut avoir de la substance. Bon week-end.

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