Avec « Dérive d’été », Atelier de Troupe matérialise une vision idyllique des bords de mer et de la saison estivale, quand seuls le mouvement des vagues et la course du soleil bercent les journées. Partagée entre mobilier et luminaires, « la collection s’inspire des créatures marines, de leurs courbes et de leurs lignes organiques, de la lumière du solstice ainsi que d’une certaine nostalgie de mes vacances d’enfances, passées entre Saint-Tropez et Cassis » raconte Gabriel Abraham, fondateur de ce studio de design apparu en 2011 à Los Angeles.
Installé dans la Cité des Anges depuis qu’il abandonné les décors des plateaux de cinéma, le créateur français replonge également dans l’univers des années 70. Mais à la différence de « LA Noir », sa précédente collection présentée en 2019, « Dérive d’été » revisite les seventies avec une douceur inédite, influencée par la faune aquatique, les arrondis des coquillages ou la grâce des méduses. Ainsi, les appliques Coquille et les suspensions Compas lévitent en toute simplicité et avec une élégance naturelle. Qu’elles soient en verre sablé ou façonnées d’un seul geste, à partir d’une unique feuille de laiton perforée.
Spirale de métal rehaussée d’une finition satinée, la lampe de table Escargot tranche avec la géométrie filaire des chaises et des tables Eclipse. Inspirés par l’interaction de la ligne et de la lumière, les trois modèles évoquent les astres à travers les ellipses de leurs structures, aussi déclinées en noir. Toutes réalisées à la main dans les environs de Los Angeles, les différentes pièces seront exposées pour la première fois à New York dans le courant de l’automne. Mais les plus impatients peuvent déjà se renseigner auprès de la Galerie Triode, qui les représente en France, ou directement sur le site d’Atelier de Troupe.