Et si Los Angeles se muait en petite Toscane ? C’est le pari audacieux de cette villa méditerranéenne nichée dans le quartier de la Vallée. Avec ses matériaux naturels, son jardin aux accents italiens et ses touches audacieuses, elle transcende les codes de l’architecture locale.
À lire aussi : La Garcia House de John Lautner enfin sublimée par un jardin à sa hauteur
Sous le ciel de Californie, le parfum de l’Italie
Dans le quartier discret mais vibrant de la Vallée, au cœur de L.A., une maison semble défier les lois de la géographie. Ici, le béton californien cède la place à une atmosphère digne des collines du nord de l’Italie. Imaginée par Shlomi Sfadia, fondateur de SLS Properties Inc., cette demeure aux accents méditerranéens, havre de paix en pleine effervescence urbaine, est une échappée hors du temps et des latitudes.
Avec ses 500 mètres carrés d’élégance zen, la propriété invite à redécouvrir les plaisirs simples. À l’intérieur, le design joue sur la dualité : la palette neutre et apaisante privilégiée dans les pièces principales s’oppose à des espaces plus intenses. Les matériaux naturels, comme le travertin et le bois de chêne, se mêlent à des finitions audacieuses, notamment dans la pool house et le salon télé, où des teintes bordeaux et vert profond transportent le visiteur dans un film de Visconti.
Et puis, il y a ces détails qui transforment une maison en foyer : un espace familial doté d’une cheminée au premier étage (bien que son utilité soit discutée à L.A., elle apporte une chaleur indéniable), une douche extérieure pour les chaudes journées d’été, ou encore un bureau baigné de lumière donnant sur une cour arborée. Que dire du jardin justement ? Un véritable tableau vivant, peuplé d’oliviers, de cyprès, de lavande et de romarin, qui embaume l’air d’un parfum de vacances éternelles.
Une oasis au cœur de la ville
Ce projet respire la créativité. Shlomi Sfadia explique : « Mon ambition est de transporter les gens, de leur offrir un dépaysement total dès qu’ils passent la porte. » Mission accomplie. Les murs extérieurs, faits de traverses de chemin de fer récupérées, apportent un cachet unique et racontent leur propre histoire, comme un clin d’œil aux voies que l’on trace dans la vie.
Cette maison n’est pas seulement une œuvre architecturale : c’est un voyage. On y entendrait presque le murmure du vent dans les cyprès et les rires d’un dîner al fresco sous un ciel étoilé. Entre clichés de Slim Aarons et ambiance du film Call Me by Your Name, ce coin de Los Angeles redéfinit ce que vivre à l’italienne signifie, tout en restant profondément ancré dans l’effervescence de la Californie.
À lire aussi : Féminin ou masculin, la décoration a-t-elle un genre ?