Le projet Bien Paris s’esquisse dans l’esprit d’Allan Marcin au cours de l’été 2021. Sensible au monde du design, le jeune entrepreneur se lance dans l’aventure. Pour l’accompagner, il se tourne vers son amie de longue date Hannah Agid, directrice artistique et graphiste. Un duo aux profils différents mais complémentaires. Si l’un s’occupe de la stratégie et l’autre de l’esthétique, ils n’hésitent pas à échanger leur rôle et d’« infuser » leurs idées, leurs sensibilités pour développer ensemble. Car Bien Paris est une affaire de création commune.
Créations sur mesure
Mais vers quel modèle se tourner pour se distinguer des autres marques ? « Nous voulions créer une histoire qui ait du sens dans le monde d’aujourd’hui », confie Hannah Agid. Le duo s’est alors inspiré des jeunes noms du prêt-à-porter qui fonctionnent en précommandes. Les collections sont simples, intemporelles et fabriquées sur demande, avec un stock minime, pour éviter la surproduction. Si ce modèle est en vogue dans la mode, il n’est qu’à ses prémisses dans la décoration. Allan Marcin et Hannah Agid fondent alors Bien Paris. Un nom manifeste, qui affirme une volonté de créer un objet mûrement réfléchi, durable aussi bien dans sa forme intemporelle que dans son processus de fabrication. Un objet utilitaire et esthétique.
Multiples talents
La marque se façonne ainsi au fil des rencontres. La première est celle entre Hannah Agid et Allan Marcin puis vient le moment de trouver les bons artisans avec lesquels travailler des matériaux spéciaux et de s’associer avec un designer qui comprend l’histoire de la marque et qui pourra exprimer sa créativité librement.
Chez Bien Paris, le client n’est pas uniquement acheteur. Il est créateur. À travers un questionnaire, il participe à la conception du produit et choisit sa forme ou son matériau afin qu’il devienne l’objet qu’il désire.
Pour leur première collection, les deux amis décident de créer une lampe. Une pièce de tous les désirs car elle est à la fois utilitaire et décorative. Pour le matériau, le tandem s’oriente vers un mélange de papier recyclé et de plâtre. Légère, la matière offre l’aspect d’une pierre extrêmement robuste. Enfin c’est à l’architecte de formation Léa Javal que les fondateurs font confiance pour créer la silhouette du luminaire. Huit dessins sont proposés aux futurs clients. Le résultat ? Une lampe minimaliste en forme d’abat-jour, qui s’adapte à tous les espaces. Ses différentes teintes, la projection de la lumière et l’irrégularité de la matière confèrent à chacune des lampes sa propre personnalité.
Avec la co-création, Bien Paris bouscule les codes de la décoration et donne à nouveau un sens à l’objet désiré et durable. La marque se penche d’ailleurs déjà sur les futures créations : un tabouret, une applique et un vase, fruits qu’elle distillera au courant de l’année 2023.