Le challenge pour un éditeur de design, c’est d’enrichir son catalogue de nouveautés en accord avec son ADN. Chez Martinelli Luce, les designers collaborent de fait avec une quatrième génération d’experts. Avec eux, cette année, le désir d’innover, sans transiger sur l’esthétique, donne aux lampes des accents de science-fiction.
TX1, lampe OVNI
Issu de la dynastie Martinelli, Marco Ghilarducci, arrière-petit-fils de Plinio, petit-fils d’Elio et fils d’Emiliana, directrice artistique et présidente de Martinelli Luce, ne semble pas porter l’hérédité comme un poids. Directeur général de la maison, cet ingénieur – pianiste amateur – a développé avec doigté son propre univers. En témoigne la dernière version de sa lampe TX1. L’objet est couronné d’un réflecteur prenant la forme d’un disque plat, en aluminium peint, qui s’oriente jusqu’à 45° pour diffuser le flux de lumière LED. Équipée d’une batterie intégrée dans sa base, TX1 s’allume aussi à partir d’un téléphone ou d’une tablette. Cette lampe existe en différentes finitions, blanc ou chromé, et en deux tailles.
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Cyborg, hors sol
Fuchsia brillant ou imprimés couture, façon Pucci, la dernière version de la lampe Cyborg, signée Karim Rashid pour Martinelli Luce, incarne bien la royale phrase de Mme de Maintenon : « Je ne mets point de bornes à mes désirs. » Mais, en matière de design, le pouvoir absolu n’existe pas ou alors corrompt. Derrière l’impact visuel, Cyborg est aussi créative que technique. Grâce à ses capteurs tactiles cachés, il suffit de l’effleurer pour l’allumer ou l’éteindre. La lumière émane du diffuseur en polycarbonate, lequel se tient sur trois pieds en fonte d’aluminium. Pas d’ampoule apparente, juste des LED intégrées. Impossible d’être plus compacte et au service de l’usager. Le fil pour la prise reste
la seule chose terre à terre.
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Metrica, mesure éclairée
Avec cette création, le studio de design italien Habit(s) entre par la grande porte dans le cercle des designers que l’on remarque. Fondée en 2004 à Milan, l’équipe compte à la fois des designers industriels et des ingénieurs, des phototypeurs et des architectes. De fait, sans savoir-faire aguerri, une telle lampe serait impossible. Elle participe aussi de l’état d’esprit de Martinelli Luce, qui encourage ce type d’audace. Avec sa lampe Metrica, vraiment innovante, Habit(s) s’inscrit ainsi dans cette longue histoire d’échanges lumineux, chère à l’éditeur. Le système est interactif : plus on tire sur la languette graduée, logée dans un bloc creux, fixé sur la base, plus la lumière s’accroît. Metrica existe en lampadaire, en lampe de table et en applique. Simple comme bonjour.
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