L’expert des luminaires, Flos, revient avec un nouveau modèle de lampe : WireLine. L’occasion de revenir sur l’essor du groupe et d’étudier en détails cette nouvelle pièce.
L’éclosion d’une idée
Flos est indissociable de l’histoire du design italien. Tout commence au début des années soixante quand Dino Gavina décide de révolutionner le secteur des luminaires. À la tête d’une petite usine implantée dans la station thermale de Mérano, il s’entoure de designers talentueux promis à un bel avenir. Son ambition ? Réussir le mariage – alors audacieux – de l’éclairage artificiel et de la fantaisie créative. Une ligne directrice autour de laquelle s’est bâti le succès du groupe Flos ! Fidèle aux valeurs inscrites dans son ADN, l’entreprise continue d’attirer les étoiles montantes du design transalpin. Preuve en est sa récente collaboration avec Andrea Trimarchi et Simone Farresin, figures de proue du studio FormaFantasma.
La quête lumineuse de FormaFantasma
Fascinés par la beauté intangible de la lumière, les deux comparses se sont associés une première fois au groupe Flos en 2017. De cette union est née la lampe WireRing, modèle épuré plébiscité dès sa sortie pour ses lignes aériennes. Un coup d’essai aux allures de coup de maître ! Poussant plus loin leur quête d’une esthétique minimaliste, Andrea Trimarchi et Simone Farresin ont renouvelé leur collaboration avec la marque Flos. Résultat ? La lampe WireLine, qui sublime et dépasse les principes minimalistes déjà à l’œuvre dans le modèle WireRing. Plus qu’un simple héritage, l’aboutissement d’un concept.
Aux frontières du minimalisme avec WireLine
Faisant la part belle à l’authenticité, WireLine est un plafonnier conçu exclusivement autour d’une source lumineuse et d’un câble d’alimentation. Ainsi réduite à sa plus simple expression, la lampe séduit par son galbe dépouillé de toute fioriture. Au centre de la conception, le câble électrique impulse le mouvement d’ensemble. Réalisé dans un caoutchouc doux au toucher, il a été judicieusement aplati pour ressembler à une ceinture. D’une longueur pouvant osciller entre deux et huit mètres, il aimante le regard par ses courbes alanguies. Subtile audace derrière laquelle on devine toute la maestria des designers du studio FormaFantasma !
Une prouesse technologique et technique
À l’opacité du câble répond la transparence du tube abritant l’éclairage LED. Un jeu des contrastes qui dynamise le récit visuel de la lampe WireLine ! Conçu dans un verre borosilicaté extra-clair, le tube est parcouru de rainures courant d’un bout à l’autre de sa structure. Plus qu’un simple élément décoratif, ces rainures modèlent la lumière et lui donnent un relief presque palpable. Côté technique, les rosaces disposées au plafond intègrent les composants électroniques autorisant différents systèmes de variation de la lumière. Push, 1-10, DALI ou encore potentiomètre : ce sont autant de solutions pour ajuster le flux lumineux de la lampe WireLine. Parfaite illustration de la technologie mise au service de l’émotion poétique.
Faire dialoguer rationalisme italien et création contemporaine
Les propriétaires de la Villa Ottolenghi ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Pour éclairer les pièces de la prestigieuse demeure située dans le Piémont, ils ont opté pour la lampe WireLine. Le design sinueux de son câble électrique rappelle les voûtes en pierre apparentes, disposées de part et d’autre du jardin à l’extérieur de la bâtisse. Comme un clin d’œil à peine voilé à l’architecture de cette somptueuse villa traditionnelle, considérée comme l’un des joyaux de la province d’Alexandrie…