Les œuvres présentées ci-dessous sont vendues encadrées, entre 1 700 € et 20 000 €. Le montant total des ventes sera reversé à la cellule de recherche sur le cancer du sein de l’Institut Gustave Roussy. Si vous voulez vous porter acquéreur de l’une d’elles dès maintenant, merci d’envoyer un mail à ideatrose@gmail.com
1/ Maud Chalard (vendu)
Inspirée par l’œuvre du réalisateur américain Terrence Malick, Maud Chalard réalise le plus souvent des clichés de portraits et de paysages. Le couple, l’amour et, d’une manière générale, le corps illuminent son univers photographique. Les instantanés de sa vie quotidienne tout autant que les paysages américains traversés avec son amoureux l’ont fait connaître sur les réseaux sociaux. Elle a choisi pour IDEAT un nu dans la mer, véritable hymne à la jeunesse et à la beauté, à l’instar des images de Ryan McGinley, auxquelles elle est particulièrement sensible. B.A.
2/ Romina Ressia
L’attrait pour la peinture de la Renaissance continue d’inspirer de nombreux photographes contemporains, à l’instar de Romina Ressia, particulièrement influencée par les artistes flamands. Née en 1981 en Argentine, elle n’hésite pas à intégrer des éléments faisant directement référence aux codes esthétiques de cette période avec une approche décalée. Elle mixe avec brio le baroque et l’art sud-américain pour créer des ambiances personnelles. Dans ses compositions picturales, Romina Ressia saisit avec finesse toute la magie de la féminité. B.A.
3/ Mona Kuhn
Reconnue sur la scène internationale, Mona Kuhn aime jouer avec la netteté et le flou, l’ombre et la lumière, pour réaliser ses photos de nus. Brésilienne d’origine allemande, elle vit depuis de longues années à Los Angeles après avoir étudié aux Beaux-Arts de San Francisco. Ses portraits de femme s’inscrivent dans une volonté de sublimer les corps tout en les intégrant dans des espaces architecturaux ou bien dans une nature luxuriante. Pour IDEAT, elle offre une image évanescente, où onirisme rime avec classicisme. B.A.
4/ Bettina Rheims (vendu)
Bettina Rheims aime photographier les femmes, toutes les femmes, les anonymes aussi bien que les stars, les détenues, les Femen ou les prostituées. Elle s’est fait connaître par sa série sur les strip-teaseuses de Pigalle (1978) et n’a cessé depuis de réaliser des portraits questionnant la féminité et l’identité sexuelle. Avec ses séries « Modern Lovers » et « Gender Studies », elle traite la question du genre avec des modèles transsexuels ou androgynes. Pour IDEAT, elle offre une image forte des nouveaux codes de la féminité. B.A.
5/ Formento+Formento
Le duo formé par l’Américain BJ et l’Anglaise Richeille se nourrit d’univers cinématographiques tels que ceux d’Alfred Hitchock ou de David Lynch. Leurs personnages féminins semblent tout droit sortis de films des années 50 tant cette iconographie les influence. Inspirés par les travaux de Diane Arbus, Richard Avedon ou Helmut Newton, ils ont su créer une écriture photographique tournée vers le glamour, où la femme fantasmée évolue entre rêve et réalité. B.A.
6/ Kourtney Roy
Après une jeunesse rude dans le Nord canadien et des études d’art à Vancouver, Kourtney Roy s’installe à Paris, où elle évolue dans le milieu de la mode avant de développer un travail photographique plus personnel. Elle commence alors à se mettre en scène dans ses prises de vue, construisant ses images par fragments de paysages anodins pour en perturber la perception. Sensible à l’univers cinématographique, elle a choisi pour IDEAT un autoportrait qui évoque l’esprit porno chic des années 70. B.A.
7/ Corinne Mercadier
Les images « performées » de Corinne Mercadier traduisent sa passion pour l’histoire de l’art et la mise en scène. L’énigme de ses photographies réside dans un mélange d’étrangeté et de déambulations poétiques. La singularité de ses doubles prises de vue, composées et jouées, laissant aussi la place au hasard, traduit un monde bercé de références sur la mythologie et la puissance évocatrice des rêves. Depuis ses débuts, elle questionne la féminité à travers une approche chorégraphique, plastique et onirique. Comme en témoigne son tirage pour IDEAT. B.A.
8/ Emmanuelle Bousquet (vendu)
La dramatisation et la poétique du corps sont au cœur de l’univers d’Emmanuelle Bousquet. Partant de son histoire personnelle, elle convoque des souvenirs liés à l’enfance. À travers ses autoportraits, elle tente de formaliser son propre parcours de vie. La question du corps meurtri, qui se recompose et s’affranchit de ses blessures, parcourt ses Polaroid, grattés, craqués puis agrandis – des clichés que l’on peut notamment retrouver dans l’ouvrage Stigmate (2018), chez Filigranes Éditions. L’image choisie ici symbolise toute la force de l’artiste pour rester debout et affronter le monde. B.A.
9/ Claudine Doury
Depuis une trentaine d’années, Claudine Doury parcourt le monde pour réaliser des paysages dans des contrées lointaines et des portraits intenses. Les notions de mémoire, de transition autour de l’adolescence et du voyage ponctuent l’ensemble de ses images en noir et blanc et en couleurs. Lorsqu’elle est retournée en Sibérie en 2018, vingt ans après un premier voyage, elle a conservé cette même fraîcheur dans ses clichés. Pour IDEAT, elle a sélectionné une photographie de jeunes mères en train d’allaiter dans une maternité roumaine. B.A.
10/ Julieta Toribio (vendu)
Après des études d’architecture, Julieta Toribio a cherché sa voie dans le cinéma et les arts scéniques, mais aussi dans la pratique de la photographie. Toujours accompagnée de son appareil, elle voyage au gré de son métier d’actrice et, de retour, se réfugie dans son studio, où elle entretient sa curiosité aux multiples facettes. Elle a récemment fait ses premiers pas dans la sculpture et produit une série de bustes de femmes de différents âges afin d’explorer sa vision plurielle de la féminité. Ses œuvres seront exposées courant 2021 à la galerie Modus Operandi, à Madrid. L.P.
11/ Alba Yruela (vendu)
Née à La Bisbal d’Empordà, Alba Yruela a développé sa pratique photographique à Barcelone, s’y promenant avec son appareil suspendu au cou et capturant à la volée les quartiers et les personnes croisées. En partageant ses images en ligne, elle a attiré l’attention de magazines de renom, comme L’Officiel, Vogue et Rolling Stone, avec lesquels elle collabore désormais sur des projets éditoriaux de mode ou commerciaux. Ses portraits dévoilent l’intimité de ses modèles avec une très grande délicatesse. Dans cet autoportrait, ombre et lumière se livrent une bataille tout en douceur et en sensualité. L.P.
12/ Chantal Stoman (vendu)
Depuis ses débuts, Chantal Stoman photographie les grandes villes du monde. La série « Lost Higway », débutée en 2008, synthétise toutes ses interrogations formelles sur le médium. Depuis 1995, année où elle a découvert le Japon, elle ne cesse d’y retourner, alternant commandes et travaux personnels. Elle s’est notamment rendue à Ome, petite cité de la préfecture de Tokyo inconnue des touristes et oubliée des Japonais, pour y réaliser sa série « Omecittà » (2016-2017), qui fait l’objet d’une publication aux Éditions de L’Œil. Elle livre ici un portrait très cinématographique réalisé dans un club de la ville. B.A.
13/ Ouka Leele
Figure de la Movida, Ouka Leele a participé, l’an dernier à Arles et en début d’année à Paris (Galerie Vu’), à une ex-position collective sur la scène madrilène des années 80. Ses tirages colorés empreints d’une fantaisie surréaliste expriment son besoin de passer par la narration pour évoquer des sujets du quotidien avec drôlerie. Hommes et femmes se retrouvent ainsi dans des scènes où les couleurs saturées évoquent le pas de côté. Celle qui a œuvré au renouveau de la photographie espagnole nous fait les honneurs d’un tirage s’inscrivant pleinement dans la continuité de cette démarche. B.A.
14/ Julie Cockburn
Diplômée de la célèbre école londonienne Central Saint Martins, Julie Cockburn est connue pour broder sur des photos vintage anonymes des formes géométriques colorées. Basée dans la capitale britannique, elle chine sur eBay des clichés des années 40 à 60 sur lesquels elle intervient avec de fines aiguilles, découpe et colle des dessins. Ce travail méticuleux aux couleurs pétillantes remporte un véritable succès. Profondément marquée par la mastectomie de sa mère, elle a conçu ici tout spécialement une œuvre à partir d’un portrait d’elle datant de 1967. B.A.
15/ Katrien De Blauwer
Artiste flamande, Katrien De Blauwer crée des images sans appareil photo. Elle extrait des éléments du langage photographique pour réaliser des compositions dans lesquelles le sujet féminin est omniprésent. Des recadrages de cheveux, de bouches ou de jambes issus de vieux magazines sont recomposés de manière radicale et associés à des aplats de peinture. Son image extraite de la série « Dark Scenes » évoque le cadrage cinématographique, très souvent utilisé par l’artiste, où la solitude féminine transparaît. B.A.
16/ Diana Lui (vendu)
Si elle a pu réaliser des images de paysages dénués de présence humaine en voyageant à bord du Transsibérien, Diana Lui préfère photographier le corps féminin. Depuis ses débuts, elle en célèbre la sensualité en composant des portraits variés dans lesquels elle joue avec la lumière, les étoffes, la chevelure et qui dévoilent son amour pour les femmes. Sa maîtrise de la couleur et du noir et blanc lui permet d’alterner portraits en intérieur et en extérieur. Elle a choisi pour IDEAT le cliché d’une étudiante philippine qui pose dans un jardin de Pasadena, en Californie. B.A.
17/ Ellen von Unwerth (vendu)
Les plus grands top-modèles et les actrices les plus réputées n’ont jamais eu peur de poser devant l’objectif d’Ellen von Unwerth. La photographe allemande a réalisé des clichés d’une sensualité torride avec Vanessa Paradis, Monica Bellucci, Kate Moss ou encore Claudia Schiffer. Chez elle, la femme très maquillée, ultra-glamour, assume sa féminité et sa sensualité. Dans ses tirages aux couleurs vives ou en noir et blanc contrasté, les poses les plus suggestives restent chics et élégantes. Ellen von Unwerth, ou l’extrême féminité… B.A.
18/ Stéphanie Davilma (vendu)
De son doctorat en sciences humaines, Stéphanie Davilma a gardé le goût de l’écriture et des rencontres. Autodidacte en photographie, elle réussit à créer des compositions chromatiques aux teintes chaudes dans chacune de ses séries. Que ce soit pour son travail sur les femmes devenues mères ou bien pour celui sur les paysages du quartier du Mourillon, à Toulon, où elle vit, elle compose des images différentes et pourtant reconnaissables. Comme elle le fait ici, en dévoilant le portrait d’une femme qu’elle veut forte et déterminée. B.A.
19/ Charlotte Jolly de Rosnay (vendu)
Diplômée de l’école des Gobelins, à Paris, en 2015, Charlotte Jolly de Rosnay évolue depuis dans le milieu de la mode. Ses portraits en couleurs de jeunes femmes, réalisés le plus souvent en lumière naturelle, traduisent son attachement à la nature environnante. Sensible aux reflets et aux superpositions d’images, elle compose des univers où la lumière du jour surgit dans toute sa splendeur. Pour ce numéro spécial, elle a réussi à conjuguer sa passion pour les paysages et la beauté solaire de son modèle. B.A.
20/ Christine Lefebvre (vendu)
Dans une vie précédente, elle a été enseignante. Mais Christine Lefebvre se découvre un attrait profond pour la photographie en 2005, à la faveur d’un voyage en Namibie. Sa rencontre avec le peuple San et avec le désert l’amènent vers l’épure. Dans les choses, les êtres et les paysages, elle retient avant tout le dénuement. Elle apporte autant de soin à la prise de vue qu’à ses tirages, qu’elle réalise elle-même. Une exigence que l’on peut observer dans les noirs profonds sur lesquels se détachent ces deux femmes complices de dos. B.A.
21/ Linda Tuloup (vendu)
Les notions d’intimité et d’identité définissent l’univers de Linda Tuloup. Capturés à l’aide d’un appareil moyen format, ses tirages, en noir et blanc ou en couleurs, révèlent le corps féminin sous le prisme de la métamorphose. Qu’elle soit photographiée dans une chambre ou dans une forêt, la femme de Linda Tuloup s’inscrit dans un état de nature. Elle évolue alors parmi les feuilles et les écorces et se transforme en animal. Son corps y apparaît comme une chimère. Pour ce numéro spécial, elle nous offre une silhouette évanescente. B.A.
22/ Gillian Hyland
La singularité de la Britannique Gillian Hyland tient à son approche poétique du médium photographique. Née en 1982, directrice artistique et scénographe à ses débuts, elle compose des images fantaisistes dans lesquelles souvenirs et émotions guident avant tout sa démarche. Dans ses mises en scène de femmes élégantes esseulées et de jeunes filles solitaires, Gillan Hyland parle d’histoires universelles, de couples qui s’éloignent, de rêves cachés, d’amours brisées. Des choses de la vie, en somme. B.A.
23/ Cristina Coral (vendu)
Les constructions surréalistes et oniriques de Cristina Coral illustrent sa pratique de photographe autodidacte. Dans ses images, les femmes deviennent un prolongement de la forme architecturale dans laquelle elles évoluent, jusqu’à se fondre littéralement dans le décor. Très inspirées par les univers cinématographiques de Stanley Kubrick ou de David Lynch, ses photographies en couleurs séduisent par le foisonnement des détails et les gammes chromatiques utilisées. Loin d’être un objet, la femme, chez Cristina Coral, se pare de mystère tout en élégance. B.A.
24/ Anne-Lise Broyer
Dans l’univers d’Anne-Lise Broyer, photographie, littérature et dessin sont indissociables. L’utilisation du médium photographique se lit comme un dialogue permanent avec le graphite qu’elle intègre dans ses œuvres. Dans ses séries, elle multiplie les références cinématographiques et littéraires, qui ont nourri son imaginaire. Pour IDEAT, elle a choisi d’associer l’image de la femme à la nature, illustrant ainsi son attachement à la question de la représentation symbolique du féminin dans l’histoire de l’art et la littérature. B.A.
25/ Sonia Sieff (vendu)
Elle a hérité du talent de ses célèbres parents photographes, Barbara Rix et Jeanloup Sieff. Si Sonia Sieff a évolué dans un monde où elle a côtoyé mannequins et actrices depuis sa plus tendre enfance, elle a également réussi à s’y faire une jolie place en tant que professionnelle. Photographe depuis l’âge de 20 ans, elle excelle dans l’art du portrait. Avec son ouvrage Les Françaises (Rizzoli, 2017), pour lequel elle a photographié plus d’une centaine de femmes nues, chez elles ou ailleurs, elle nous livre une écriture très personnelle. C’est un cliché issu de cette série qu’elle propose ici pour IDEAT. B.A.
26/ Brigitte Lustenberger
Les fonds noirs de Brigitte Lustenberger, née en Suisse, composent son écriture photographique. À partir de ce noir intense, elle réalise des natures mortes de fleurs, le plus souvent fanées, et des portraits d’enfants et de femmes. Les installations qu’elle crée pour ses expositions prennent la forme de cabinets de curiosités où se mêlent objets, images projetées et accrochées. Brigitte Lustenberger a sélectionné ici un tirage en noir et blanc éloigné de sa pratique habituelle, où un corps de femme est sanglé d’un fil de soie. B.A.
27/ Letizia Le Fur
Après des études aux Beaux-Arts, où elle a beaucoup pratiqué la peinture, Letizia Le Fur découvre la photographie grâce à Valérie Belin. C’est elle qui va l’encourager à persévérer dans ce médium, qui lui permet de s’extraire d’une réalité qu’elle juge parfois trop difficile à vivre. Par cet intermédiaire, Letizia Le Fur peut choisir un environnement qui lui est propre pour évoquer ses rêves, son idée de la fuite. L’harmonie chromatique revêt une importance capitale dans son travail, comme en témoigne la subtile image réalisée spécialement pour IDEAT. B.A.
28/ Claudia Huidobro (vendu)
Faire corps avec son propre corps semble être la devise de Claudia Huidobro. Sa pratique questionne la notion de fragments corporels depuis plusieurs années. Ses autoportraits réalisés dans une chambre vide, où elle expérimente les déplacements et la notion d’échelle, renvoient à son désir de ne pas s’enfermer dans une production purement esthétique. Minimaliste dans la forme, sa recherche photographique explore dans le fond sa vision de la féminité. Pour ce numéro spécial, elle a mis en scène ses mains, comme un geste de soutien. B.A.
29/ Isabel Muños
Passionnée très jeune par la photographie, Isabel Muñoz entame des études à Photocentro, à Madrid, puis complète ses connaissances techniques à la fin des années 80 à New York. Très connue pour ses séries « Tango » et « Flamenco », réalisées en 1989, elle poursuit depuis ses recherches sur l’être humain. Spécialiste du tirage au platine, elle arrive à concilier procédés anciens et démarche contemporaine autour du corps. Dans cette logique, elle a sélectionné pour IDEAT un danseur japonais de buto, en continuité avec son questionnement autour des origines de l’humanité. B.A.
30/ Laure Vasconi
La très discrète Laure Vasconi poursuit un travail exigeant à la croisée du réel, de l’intime et de la fiction. Depuis une vingtaine d’années, elle y mêle des instants personnels avec des travaux documentaires. Reconnue pour ses images en couleurs légèrement floues, elle vient de publier un journal photographique, « L’Après Jour », chez Filigranes, qu’elle a réalisé en puisant dans ses archives, faisant du livre une trace. Sa proposition pour IDEAT évoque son rapport au cinéma et aux personnages mythiques, comme la divine Anita Ekberg. B.A.
31/ Ellen Kooi (vendu)
Diplômée de la Rijksakademie, l’Académie royale des beaux-arts d’Amsterdam, Ellen Kooi s’est d’abord tournée vers la photographie de théâtre. De ces années, elle a gardé un certain goût pour la mise en scène. Elle réalise aujourd’hui des vues de paysages naturels mâtinés d’étrangeté, aux couleurs saturées et où le rapport au corps est toujours évoqué à travers la présence de femmes ou d’enfants figés en plein mouvement. Pour IDEAT, Ellen Kooi a choisi une image méditative, symbolisant le combat contre la maladie par une femme seule face à l’Océan mais donnant aussi à voir un futur possible… B.A.