Depuis sa création en 2008, Airbnb a loué ses services à environ 400 millions de personnes dans le monde. Autant dire que la plateforme de location et de réservation possède une solide base de données pour envisager les évolutions du tourisme et les attentes des voyageurs en terme d’hébergement. En comparant ses chiffres de 2017 et 2018, la firme sa San Francisco révèle aujourd’hui ses prévisions pour l’année à venir. En tête du podium, des séjours en plein air et en totale déconnexion qui entérinent le revival des cabanes et nids douillets, traditionnels ou contemporains, mais toujours isolés du vacarme urbain.
Dans la campagne néo-zélandaise ou sur une plage au bord de l’Atlantique Sud en Urugay, les micro-architectures, au design élégant et bien pensé ont définitivement la cote, qu’elles soient d’allure modeste ou ultra-moderne. Avec une augmentation annuelle des réservations de 125 %, l’engouement pour ces cocons intimistes passe un nouveau cap et se développe en parallèle d’une nouvelle inclinaison pour la ruralité et l’architecture vernaculaire. Paysages bucoliques et potagers bio séduisent largement les citadins en mal de chlorophylle, avides d’un cadre authentique mais stylé pour expérimenter la vie à la ferme et le réveil au chant du coq.
Si la Grèce et ses maisons des Cyclades blanchies à la chaux sont toujours aussi prisées, de nombreux voyageurs profitent de ce retour à la Nature pour sortir des sentiers battus et tester de nouvelles activités. En plein boom cette année, le « goat yoga » devrait donc se décliner à dos de cheval au cours des prochains mois. Des animaux qu’on n’hésite plus à associer des séances de méditation, du moins quand celles ci ne sont pas déjà couplées à des séances de dégustation et d’initiation à l’œnologie. Le but ? Savourer des choses simples mais sous un jour nouveau. Un créneau qui n’a pas échappé à l’hôtellerie classique, des écrins suédois du TreeHotel aux granges du Barn, tout juste réhabilitées dans la forêt de Rambouillet.