La lumière ne connaît pas de frontières et semble aujourd’hui sans limites… Les technologies permettent aux éclairages de s’affranchir de toutes les contraintes. Avec le développement des LED, des capteurs solaires et la possibilité pour tout un chacun de recharger ses appareils n’importe quand et n’importe où à partir d’un simple branchement USB, les luminaires ont acquis une nouvelle qualité : la mobilité. Auparavant statiques, installées à demeure et parfois à vie, nos lampes se font nomades. L’émergence de ce type d’éclairages est bien sûr poussée par le développement du secteur outdoor.
Parce qu’il n’est pas toujours pratique ni possible de brancher une lampe dans un jardin ou sur un balcon, les fabricants ont imaginé des solutions mobiles pour s’éclairer à l’extérieur. Lanternes, flambeaux et autres baladeuses ont ainsi fleuri le long des allées, sur les pelouses et sur les tables de jardin. Des produits inspirés des luminaires d’intérieur ont également fait leur apparition. Quand ce ne sont pas tout bonnement des versions outdoor de ces modèles qui sont mises sur le marché.
Inversement des codes
Cette tendance à l’abolition des frontières entre intérieur et extérieur conduit à un phénomène plus étonnant : le nomadisme fait chemin inverse et entre dans les foyers. Ainsi, à leur tour, les baladeuses ont investi salons, chambres et cuisines, quitte à se présenter dans des versions ultra-chics qui empruntent aux codes du mobilier : cuir, tissu, bois… Cette tendance permet d’explorer de nouvelles typologies et des formes inédites. Les designers se défont de la traditionnelle lampe de table, du classique lampadaire pour en inventer d’autres qui nous accompagnent partout.
En rompant avec le fil électrique, comme l’ont fait avant lui les téléphones ou les enceintes, le luminaire se plie désormais aux besoins de l’utilisateur et non l’inverse. « Débranche tout, revenons à nous », chantait France Gall. Et si l’éclairage sans fil permettait à chacun de reprendre la main sur la lumière et de faire enfin ce qu’il veut, où il le veut ?