Rodaa Studio signe la 4e adresse de Dumbo façon micro néo-bistrot

Le fer de lance du "smash bruger" à Paris continue sa conquête de la capitale et pose ses valises dans la très populaire rue Oberkampf, dans le 11e.

Devantures minimalistes, pierres brutes et un produit unique : les fans les reconnaissent entre mille. Les micro restos Dumbo continuent à conquérir les quartiers branchés de la capitale hexagonale, s’installant, après Pigalle, le Marais et le 10e arrondissement, dans la très populaire rue Oberkampf. Le lieu, imaginé par Rodaa Studio, est le temps du burger-frites américain emballé dans un écrin très parisien. Visite guidée.


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Le phénomène Dumbo

Ceux qui ont créé la sensation et lancé la tendance du « smash burger » à Paris – plus croustillant et juteux que son cousin puisque réalisés en écrasant une boule de viande hachée directement sur la plaque de cuisson – inaugurent ces jours-ci une quatrième adresse depuis l’ouverture de la première en 2019. Charles Ganem et Samuel Nataf, aux manettes de Dumbo – on ne parle pas ici du célèbre pachyderme aux grandes oreilles mais bien de l’acronyme de Down Under the Manhattan Bridge Overpass, un quartier huppé de Brooklyn – ont trouvé la recette parfaite. Dans les assiettes, un produit unique (et sa version veggie), une viande de Montbelliarde maturée et livrée quotidiennement au restaurant, d’un « potato bun » ultra moelleux composés de farine mélangée à de la pomme de terre écrasée, beurré et toasté minute, les sauces de rigueur et des pickles maison. Le tout accompagné comme il se doit de pomme-frites trempées deux fois.

Cette nouvelle adresse, imaginée par Rodaa Studio, reprend les codes du bistrot parisien cher à son fondateur Rodolphe Albert, devenu architecte par fascination pour la Ville Lumière. L’adresse est presque anonyme : Dumbo est gravé dans la pierre d’une manière tellement discrète que l’on passerait facilement à côté. À l’intérieur, du plus grand minimalisme. Les petits carreaux de céramique blancs ont l’air dans leur jus, les murs ont été laissés nus, l’inox est omniprésent et la cuisine ouverte, plantée au milieu du restaurant, rappelle les cantines de sushi japonaises. Autour, le comptoir en bois où l’on s’installe en rang d’oignons réchauffe l’atmosphère, apportant ce petit côté bistrot authentique non déplaisant. Une première : d’ordinaire, les néo-baraques Dumbo ne souffrent pas qu’on s’y attarde, le plaisir coupable est ainsi englouti en quelques minutes, le plus souvent debout dans la rue. Tout le principe d’un lèche-doigt.

> Dumbo, 121, rue Oberkampf, Paris 11e, à (re)découvrir début janvier. Plus d’informations ici.


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