Rompu à l’exercice de la rénovation de ranchs dans les Hamptons, le studio Robert McKinley s’est, cette fois, attelé à la transformation d’une villa en cèdre typique de la Nouvelle-Angleterre. Et plutôt que d’adopter le style moderniste auquel il était habitué, le duo a opté pour un décor épuré, heureuse rencontre entre le minimalisme cher à Axel Vervoordt et l’esprit cabane du refuge boisé de l’artiste Peter Beard. Comme chacun des projets McKinley, le bungalow Edison est disponible à la location.
Un écrin sensible et minimaliste
Avec sa façade rustique en pin noueux, le projet Edison aurait pu ressembler à de nombreuses autres maisons américaines traditionnelles. C’était sans compter sur l’intervention de Robert McKinley et sa femme Kate Nauta qui ont entièrement repensé l’espace en quelques mois. En résulte un havre de sérénité qui compte cinq chambres et quatre salle de bains, un studio de remise en forme ainsi qu’une salle multimédia sur un terrain de 0,6 hectares.
L’esthétique de cet élégant bungalow se caractérise par le recours a de vastes ouvertures, des matériaux organiques et un savant jeu de textures. Le duo n’a pas fait table rase de l’existant pour autant. La cheminée, à l’origine composée de galets, a plutôt été recouverte d’une finition en plâtre badigeonnée à la chaux, soulignant ainsi les irrégularités poétiques du plancher en pin.
Aux murs parés d’un blanc éclatant viennent répondre des détails aux couleurs audacieuses comme le sol de la cuisine dont la teinte évoque les prairies sous-marines, ou les carreaux de la baignoire qui rappellent la verdure voisine. Un colorama directement inspiré de la côte nord-est des États-Unis.
Échappée belle en bord de mer
À la façon d’une cabane de pêche – grand luxe, certes -, l’ossature de la maison est faite de bois apparent. Dans la cuisine entièrement réaménagée avec des éléments en chêne signés par le studio danois Reform, la crédence en céramique Heath imite même l’écorce des arbres environnants. Les comptoirs en marbre brun se font, eux, l’écho des marais de Montauk.
Pour accentuer la dimension des espaces, Robert McKinley a ponctué le décor d’accessoires XXL tels qu’un immense abat-jour en rotin dans la salle à manger et un vase magistral en osier côté salon. Un parti pris qui devrait séduire les vacanciers en séjour à Montauk ; la maison étant proposée à la location saisonnière sur AirBnB. De passage dans les Hamptons, on peut donc s’offrir une retraite paisible au bungalow Edison, à quelques pas de l’océan, qui jouit également d’une piscine naturelle.
> McKinley Bungalows, site Internet.