Depuis ses lunettes teintées jusqu’au code couleur de sa société en passant par la décoration de son bureau parisien, Alain Marhic voit la vie en vert. Et ça lui réussit. Après quelques rebondissements liés aux aléas incontournables de l’entrepreneuriat, le fondateur des montres March LA.B jouit désormais du joli succès de sa maison, ce que confirme la toute récente ouverture d’une première boutique à Londres. Adepte de vintage, il n’en a pas chiné le mobilier, comme pour son magasin parisien du Marais, mais a fait appel à deux amis de longue date : Clémentine Giaconia et Frédéric Forest, à la tête du studio qui porte leurs deux noms, spécialisé dans le design et l’architecture intérieure.
Plongée dans les seventies
L’espace de 30 m2, niché au rez-de-chaussée d’un immeuble du XVIIIe siècle de Soho, est un écrin seventies tout en arrondis où se mêlent le vert d’un canapé recouvert de tissu Kvadrat surpiqué, le laiton doré des appliques et le bois de palissandre. Clin d’œil au surf – la passion d’Alain Marhic –, une planche rutilante attire le regard. Mais ce sont surtout les montres qui retiennent l’attention. Un design rétro habillé de finitions contemporaines, unisexe pour la plupart des références, des couleurs étudiées, dont une palette de verts que l’on retrouve notamment à l’arrière du boîtier et, en doublure, des bracelets de cuir : les modèles se font séduisants.
« Même si nos produits sont assemblés en France, nous cherchons à proposer des prix très accessibles », souligne Alain Marhic. Originaire de Biarritz, le quinquagénaire collabore depuis le début de l’aventure avec Jérôme Mage, qui dessine les collections depuis Los Angeles, où il vit. Leur rencontre a donné naissance au nom de la marque : « March » pour mars, leur mois fétiche, « LA » pour Los Angeles et « B » pour Biarritz. Une histoire d’amitié et d’affinités qui donne envie de changer de montre.
> March LA.B. 47 Lexington Street, Londres. Tél. : +44 20 7734 3444.