À la faveur de l’engouement actuel pour les matériaux naturels, les designers multiplient les créations de lampes en plâtre, qui trouvent ensuite une place de choix dans des intérieurs rustiques ou raffinés. Alexandre Logé est l’un de ceux qui maîtrisent le mieux cette technique en l’associant à du bronze, par exemple.
Alexandre Logé, designer et antiquaire
C’est ainsi qu’il a séduit les plus grandes galeries de design pour lesquelles dorénavant il travaille (Alexandre Biaggi, à Paris, Donzella, à New York, 88 Gallery, à Londres). Il vient de démarrer également une collaboration avec Ralph Pucci, l’un des galeristes américains les plus établis. Mais tout en conservant ces partenariats, Alexandre Logé a décidé de développer ses deux activités de designer et d’antiquaire dans un même lieu.
Un amoureux des Arts décoratifs
Il s’est installé dans un appartement haussmannien du huitième arrondissement parisien, proche du parc Monceau, où il mêle ses créations à des céramiques, des sculptures modernes et des œuvres d’art tribal. Quarante pièces destinées à une clientèle de professionnels et d’amoureux des Arts décoratifs : des œuvres en bronze, des sièges, des consoles, dont un modèle dessiné par Peter Marino pour l’hôtel Cheval Blanc, à Paris. Parmi ses autres clients décorateurs fidèles, il cite Caroline Sarzoky, Fabrizio Casiraghi, Brian J. McCarthy ou Martin Brûlé qui intègrent dans leurs projets ses sculptures lumineuses, travaillées dans son atelier de Saint-Denis, au nord de la capitale.
Après des études d’art plastique et d’histoire de l’art à la Sorbonne, Alexandre Logé avait démarré sa carrière aux puces, puis comme collectionneur. C’est en 2003 qu’il est repéré par le galeriste Paul Donzella qui découvre son siège Atlante, fabriqué dans la cave de ses parents. Alexandre Logé a tracé sa route avec des créations dont la filiation avec l’art précolombien, Calder, Diego Giacometti ou Brancusi saute aux yeux… La promesse d’une carrière encore riche en surprises.