Icônes du XXIe siècle : Les tables Bell de Sebastian Herkner (2012)

En superposant un socle en verre et un plateau métallique, les tables Bell inversent l’ordre des choses et font sensation dès leur lancement en 2012. Très vite, les créations du designer Sebastian Herkner s’imposent comme des incontournables de l’éditeur ClassiCon. A tel point qu’elles s’offrent aujourd’hui une nouvelle déclinaison en format XL !

Sebastian Herkner et ClassiCon ont profité du salon IMM de Cologne 2020 pour révéler une déclinaison inédite de la table Bell. Déjà iconique huit ans après son lancement sur le marché, la première collaboration du designer et de l’éditeur allemands surfe sur la vague de son succès avec de nouvelles dimensions à la mesure de sa notoriété. Aux deux tables d’appoint s’ajoute désormais une version haute, dont le contraste des matières n’est que plus saisissant.

En version table haute, Bell se décline pour l’instant sur un socle en verre gris fumé.
En version table haute, Bell se décline pour l’instant sur un socle en verre gris fumé. felix holzer

Dimensions et impact visuel gagnent en ampleur dans un même élan. Avec une partie supérieure atteignant les 130 cm de diamètre, cette nouvelle déclinaison repousse encore plus loin les capacités structurelles du verre. Traditionnellement perçu comme fragile, le matériau supporte avec une transparence et une délicatesse inattendues un volume en laiton dont le poids semble s’être évaporé. Paré d’un plateau en marbre ou en cristal laqué, ce dernier paraît presque léviter tant il tranche avec le socle en verre, soufflé à la bouche dans un moule en bois.

En faisant appel à des souffleurs de verre, Sebastian Herkner pousse l’artisanat dans ses retranchements et invite la main de l’homme au sein de la fabrication industrielle de ClassiCon.
En faisant appel à des souffleurs de verre, Sebastian Herkner pousse l’artisanat dans ses retranchements et invite la main de l’homme au sein de la fabrication industrielle de ClassiCon. elias hassos

A contre-courant de leurs emplois habituels, verre et métal inversent les rôles et focalisent à coups sûr l’attention grâce à cette prouesse technique. Présenté pour la première fois en 2009 à l’International Contemporary Furniture Fair de New York, le concept a depuis largement démontré son pouvoir de séduction. En témoignent ses multiples variations réalisées par ClassiCon à partir de 2012. Qu’elles optent pour du cuivre ou des motifs gravés sur le piétement en verre, les tables Bell ont convaincu les établissements les plus réputés de la planète, à l’exemple du Four Seasons de New York.

Portées par leurs succès, les tables basses Bell ont connues différentes déclinaisons depuis leur lancement en 2012.
Portées par leurs succès, les tables basses Bell ont connues différentes déclinaisons depuis leur lancement en 2012. Classicon

Avec leurs silhouettes en formes de cloches, les tables Bell sont devenues l’emblème du travail de recherche de Sebastian Herkner. Adepte du verre, le créateur de 38 ans n’a de cesse d’explorer les possibilités offertes par ce matériau. En jouant avec la fusion de différents éléments, comme avec les tables Pastilles, ou en expérimentant de nouveaux types de verre recyclé, pour donner forme aux tables Front que Pulpo édite depuis 2016.

La base en verre des tables basses Bell est disponible dans une palette de huit coloris.
La base en verre des tables basses Bell est disponible dans une palette de huit coloris. elias hassos

Des lampes Stellar aux boîte à bijoux Ecrin, le designer basé près de Francfort décline le verre sous toutes ses formes depuis la création de son studio en 2006. Loin d’être lassé, il s’est d’ailleurs de nouveau allié à ClassiCon pour élaborer le luminaire Plissé. Un modèle présenté en même temps que la nouvelle table Bell, et dont le diffuseur en verre essaie cette fois d’imiter le textile…

Les tables basses Bell et la lampe Plissé prennent ici place de part et d’autre du canapé Deep Tuft d’Harvey Probber.
Les tables basses Bell et la lampe Plissé prennent ici place de part et d’autre du canapé Deep Tuft d’Harvey Probber. elias hassos