Une œuvre d’art ?
Broadway Boogie-Woogie (1942-1943), de Mondrian, qui a matérialisé le rythme de New York, les lumières des voitures à travers les blocs d’immeubles et l’influence du jazz.
Un objet ?
Un jeton de métro.
Quelle personnalité incarne le mieux New York ?
Andy Warhol. Il a capturé l’esprit de cette ville unique et a préfiguré l’ère Instagram. J’adore l’exposition qui lui est dédiée en ce moment au Whitney Museum.
Qu’est-ce qui vous manque lorsque vous quittez la ville ?
Tout d’abord mes amis, et le choix incroyable de propositions offertes le soir, quand tu sors du travail : musées, bars, restaurants, spectacles… Ici plus qu’ailleurs, il est impossible de s’ennuyer.
Votre vue favorite ?
La vue sur l’Hudson River, je ne m’en suis jamais lassée… Emprunter l’autoroute Henry Hudson qui longe la rivière à l’ouest de Manhattan m’émerveille toujours autant.
Votre bâtiment favori ?
Je n’ai pas de bâtiment favori, mais il y a des endroits en sous-sol que j’adore, comme la salle privée du restaurant Il Buco.
Qu’est-ce qui vous y émeut encore ?
Les séances de patin à glace à Central Park.
Comment cette ville peut-elle inspirer le reste du monde ?
C’est sa folie qui est inspirante. Ici, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire. Il y a de la place pour tous ceux qui veulent expérimenter. En revanche, il n’y a pas de place pour les excuses.
Votre saison favorite ?
À New York, l’automne. Mais j’adore aussi l’été dans les Hamptons…
Votre galerie favorite ?
David Zwirner, notamment pour les artistes qu’elle expose : Carol Bove, Ruth Asawa, Toba Khedoori, Yayoi Kusama, Lisa Yuskavage, Doug Wheeler…
Que rapporter de New York ?
Juste de bons souvenirs !