Dormir à l’hôtel ? Oui, mais aussi cuisiner, coworker, faire du yoga, siroter un cocktail… Dans les grandes métropoles, ces nouveaux lieux hybrides réinventent l’hospitalité contemporaine autour d’une idée simple : habiter autrement, même de passage.
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Des usages en mutation
Longtemps associé à l’image d’une coloc’ joyeuse façon Friends ou L’Auberge espagnole, le coliving a changé de dimension. De rêve un peu bohème pour digital nomads, il est devenu une solution pragmatique à la flambée des loyers, à la solitude urbaine et à la montée du travail hybride. A la croisée de l’hôtellerie et de l’habitat collectif, il redéfinit les standards de la vie en ville. On y trouve une chambre privative avec salle de bain et kitchenette, mais aussi des salons-cuisines partagées, des espaces de coworking, un rooftop, une salle de sport, un restaurant et parfois même une piscine. On y vit seul ou à plusieurs. Pour trois nuits, trois mois ou plus. Ce qui séduit ? La fluidité. Pas de garant, pas d’engagement, mais du confort, une esthétique soignée et surtout une vie collective à la carte. On peut bosser dans un espace commun, partager un dîner ou s’isoler quand on veut. Chacun choisit son degré de sociabilité.
Quand l’hôtellerie s’ouvre à la vie partagée
Ce n’est pas l’architecture qui change, c’est l’état d’esprit à travers des espaces communs qui deviennent le cœur battant de l’expérience. Zoku, né à Amsterdam, donne le ton. Chez eux, dans toutes les villes où le groupe est implanté, tout commence au sommet : l’ascenseur vous dépose directement au dernier étage, là où se concentre la vie collective. Coworking lumineux, bar central, restaurant avec cuisine ouverte, rooftop arboré, salle de jeux : : un étage tout-en-un, pensé pour décloisonner les usages et favoriser les rencontres. Cet hôtel 2.0 est pensé comme un loft partagé, où l’on croise à la fois des professionnels en mission de trois mois, des télétravailleurs, des touristes et des voisins du quartier venus bruncher.
Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
Quant aux hébergements – des lofts – nichés aux étages inférieurs, ils ont été conçus comme des mini-appartements hyper fonctionnels avec coin nuit perché et des rangements malins. « On a testé les espaces avec des capteurs émotionnels pour comprendre ce que nos clients ressentaient dans les logements», confie Alice Moley, sales manager chez Zoku Paris. Une manière de penser l’hospitalité contemporaine dans sa dimension la plus fine : celle du détail, de l’adaptation et de l’émotion. Des cadres que l’on peut changer pour mieux personnaliser sa déco en passant par la caverne d’Ali Baba où l’on pioche librement des objets du quotidien (aspirateur, rice cooker, table à repasser…), tout est conçu pour s’approprier les lieux, avec en prime le confort et les services hôteliers.
Chez Bikube, qui signifie « la ruche » en danois, l’expérience prend des allures d’habitat scénographié. Développée par Vinci Immobilier pour s’adresser aux jeunes actifs, étudiants mais aussi aux touristes, la marque déploie ses résidences à Toulouse, Montpellier, et bientôt Suresnes, comme autant de micro-écosystèmes urbains. Studios ou appartements partagés (du T1 au T3), rooftop, salle de sport, coworking, restaurant méditerranéen : tout y est pensé pour combiner intimité, convivialité et flexibilité. « On est tous sortis un peu différents des confinements. Tout le monde s’est retrouvé chez soi, à faire de la déco ou du jardinage – c’étaient les seules boutiques ouvertes. Il y a eu un vrai recentrage sur l’habitat, raconte Natacha Stojkovic, architecte d’intérieur du projet. J’ai voulu amener le voyage à la maison, transporter les clients dans un lieu unique. C’est ça, Bikube. Pas un objet n’a été choisi au hasard. »
Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
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Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
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Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
Chaque étage décline un univers chromatique : jaune solaire ambiance seventies dans la salle commune, vert apaisant façon minimalisme japonais ou encore rose vibrant esprit cottage anglais twisté de détails rock. Vaisselle assortie, canapés design, suspensions Nelson, platines vinyles… : la décoration est un véritable vecteur de l’hospitalité contemporaine. En parallèle, une application mobile et un hospitality manager facilitent la vie quotidienne et l’organisation d’événements, renforçant la dynamique communautaire.
Du côté de The Social Hub, ex-Student Hotel, on pousse la logique jusqu’à créer de véritables hôtels hybrides façon quartiers verticaux. À Toulouse, Rome ou bien Porto, les adresses réunissent chambres, coworking, studios créatifs, rooftop avec piscine, bar, restaurant, salle de sport et agenda culturel fourni. Un lieu tout-en-un, pensé comme une plateforme urbaine où se croisent étudiants, freelances, familles, artistes en résidence et conférenciers de passage. Un patchwork générationnel et professionnel, qui fait éclater les vieux codes du séjour hôtelier pour offrir un environnement vibrant et transversal. Les étudiants ont même la possibilité de séjourner dans l’établissement jusqu’à deux ans.
Vivre ensemble, mais à sa manière
Si le coliving séduit, ce n’est pas seulement parce qu’il allège les contraintes administratives. Il incarne une manière d’habiter en phase avec une génération en quête de flexibilité, de lien et d’esthétique. La montée du télétravail, les missions courtes, les formations à distance ou encore les mobilités en alternance en font des formats naturellement adaptés aux parcours professionnels discontinus. Plus qu’un produit hôtelier, ce sont des cadres de vie scénographiés. Les frontières entre chez-soi, tiers-lieu et hôtel s’estompent. Autrefois perçus comme inconciliables, le service hôtelier et l’autonomie résidentielle coexistent désormais dans un même espace.
Dans le quartier de Pigalle, à Paris, le Studio Asaï a réaménagé un immeuble entier pour le destiner au coliving. Plusieurs typologies d'appartements sont proposés, du 24 au 57m2, chacun tout équipé et disposant d'une salle de douche et d'une kitchenette avec plaques chauffantes et micro-onde, voire d'un salon. En plus, les locataires, qui ont juste à poser leurs valises, tous les abonnements - électricité, internet... - étant gérés et pris en charge, disposent de 300 m2 d'espaces communs, comprenant une salle de sport, une laverie, un espace de coworking, une grande cuisine, un lieu mi-salon, mi-réfectoire, un parkings à vélo...Yannick Labrousse
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Le phénomène ne fait que commencer et attire autant les jeunes pousses que les investisseurs. En France, des acteurs comme Colonies, The Babel Community, Urban Campus et La Casa étendent le champ d’action à d’autres publics : familles, freelances, seniors. Un modèle plus souple, plus résilient que la résidence étudiante ou sénior classique, et qui répond aux attentes contemporaines sans renoncer au style. L’hôtellerie, en s’inspirant de ce modèle, gagne en pertinence : séjours plus longs, lounge mieux pensés, communautés éphémères mais actives. Le design y devient un outil de socialisation, la programmation un levier de fidélisation.
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