Besoin de place en exploitant au mieux les aménagements ou envie de multiplier les coins repas ? La cuisine n’en finit pas de proposer des alternatives. Un sur-mesure au service de ce lieu qui, décidément, est bien devenu le centre de la maison.
À lire aussi : Personnaliser sa cuisine avec les IKEA hackers, un jeu d’enfant !
Zone de confort
En anglais, « manger sur le pouce » se dit snack dine. Et c’est ainsi qu’a été baptisé cet ajout d’un plateau bas chez Molteni, disponible pour toutes leurs cuisines (à l’exception d’« Intersection »), pour un déjeuner ou une pause à hauteur de canapé.

Chez Mobalpa, Sandrine Dancourt, responsable des contenus de la maison, l’explique ainsi : « La salle à manger, qui était très courante dans les intérieurs il y a encore quelques décennies, a quasiment disparu. Aujourd’hui, la plupart des foyers combinent le salon avec la cuisine dans un seul espace et intègrent le coin repas entre la cuisine et le salon. »
En résulte la multiplicité des bars ou des tables greffés aux îlots centraux ou aux meubles bas de rangement. « Tout va plus vite dans nos vies, poursuit Sandrine Dancourt. Cela génère cet effet snack dine, qui reprend un peu l’esprit des diners américains, dans lesquels on se glisse pour déguster rapidement un milk-shake. Aujourd’hui, tout le monde fait – a minima – deux choses en même temps: cuisiner et surveiller les devoirs ou déjeuner en télétravaillant. Cela a un impact sur les espaces, car il faut qu’ils s’adaptent en devenant multifonction. Un îlot peut ainsi servir de zone de préparation et de repas, de bureau pour les devoirs ou encore de lieu où partager un café… »

Une autre analyse permet d’ailleurs de comprendre cette envie de manger parfois sur un coin de table, selon les jours de la semaine : « La famille est aujourd’hui à dimension variable, ajoute la responsable. Ainsi, on peut se retrouver, dans son quotidien, à deux un jour, puis à quatre le lendemain, en fonction des gardes alternées ou des enfants qui font leurs études la semaine et rentrent à la maison le week-end. En général, les moments où l’on est nombreux sont ceux où l’on cuisine le plus et ceux où l’on est seul ou presque, où l’on aura tendance à ne pas vouloir sortir beaucoup de vaisselle. » On réservera donc la « grande table » pour ses convives tandis qu’on boira plutôt un café attablé au bar, sur des tabourets hauts.
À lire aussi : Tendance : quand cuisine et architecture vont de paire