Harry Gruyaert – Gallery Fifty One
Anversois d’origine, Harry Gruyaert quitte sa ville natale pour Paris en 1962 après avoir étudié à l’École de cinéma et de photographie, à Bruxelles, au tournant des années 60. Deux rencontres déterminantes avec Peter Knapp, directeur artistique à Elle, et Robert Delpire, éditeur, l’ont convaincu de définitivement se consacrer à la photographie. Attiré par la couleur et la lumière, à la suite d’un voyage au Maroc, Harry Gruyaert puise ses influences dans le travail de réalisateurs comme Michelangelo Antonioni dont il admire la maîtrise du jeu des couleurs. Toujours prêt à repartir pour une commande ou une nouvelle série, il est représenté par la galerie anversoise Fifty One pour cette édition 2017 de Paris Photo.
Franco Fontana – Photo & Contemporary
Maître italien de la photo couleur, Franco Fontana, né en 1933 à Modène, débute ses recherches esthétiques en 1961, essentiellement avec des paysages et des nus. En 1979, aux États-Unis, il découvre des espaces urbains nouveaux et un territoire de recherche radicalement différent de ce qu’il avait connu jusqu’alors. Dans son exploration des villes américaines, il réalisera des séries dans lesquelles la figure humaine est très peu présente, apparaissant peu à peu sous la forme d’ombres symbolisant la disparition de l’homme face à l’essor des grandes métropoles.
Tom Wood – Galerie Sit Down
Plus discret que Martin Parr, et peu attiré par le succès, l’Anglo-Irlandais Tom Wood a pourtant tout d’un grand, lui qui a passé trente ans à documenter l’Angleterre urbaine, celle de Liverpool et du Merseyside, sa périphérie. C’est à partir de 1978, sous le gouvernement de Margaret Thatcher, qu’il a arpenté les rues et fréquenté les pubs du samedi soir dont il tire des portraits de personnages perdus dans leurs pensées. Installé au Pays de Galles depuis des années, Tom Wood n’arrête jamais de travailler. C’est un vrai plaisir de revoir ses tirages en couleurs sur le stand de la galerie Sit Down.
Massimo Vitali – Benrubi Gallery
Toujours présent dans les allées de Paris Photo, Massimo Vitali est un fidèle de la foire. Ses grands formats de plage, où des foules de vacanciers « farnientent » non loin de centrales nucléaires ou bien de sites industriels, ont marqué la fin des années 90. Depuis, il continue de parcourir son Italie natale (il vient de Côme) et le reste du monde dans des endroits souvent paradisiaques, avec toujours la présence d’un détail intrigant, qu’il capte à l’aide de sa chambre installée sur un échafaudage. Parmi les nombreuses galeries qui représentent son travail, on retiendra la new-yorkaise Benrubi qui expose des grands formats.