Quel est le concept développé par Wombat ?
La mission de Wombat est simple : il s’agit de voir le monde autrement… Pour ce faire, nous invitons des photographes qui partagent avec nous un certain nombre de valeurs : responsabilité, authenticité, liberté… Avec eux, tous les deux mois, nous réalisons un coffret contenant des photos que l’on peut ensuite acheter à l’unité ou par abonnement. Le but est d’envoyer des messages humanistes et positifs à travers l’art. C’est d’abord de cette réflexion qu’est né Wombat…
Comment choisissez-vous les photographes qui figureront dans les box Wombat ?
On essaie de travailler avec des personnalités qui passent des messages positifs puisqu’on en a bien besoin en ces temps troublés… Prenez le coffret réalisé pour Maud Chalard et Théo Gosselin, c’est une invitation au voyage, à l’amour, à la légèreté… Ce sont des artistes qui partagent pleinement nos valeurs. Pour le plus récent, Sacha Goldberger, de la même façon, on adore sa philosophie, sa façon de travailler et c’est un plaisir de collaborer avec lui.
Que trouve-t-on dans chaque coffret ?
On pense enfin avoir trouvé la bonne recette… Deux tirages de collection (réalisés par le labo professionnel Processus et numérotés à la main) et un portfolio, soit dix tirages numériques pour faire découvrir le travail de l’artiste plus en profondeur. Pour ce faire, on s’est entourés des meilleurs artisans et fournisseurs. Chaque coffret est fabriqué à la main dans notre atelier. Et on y prend beaucoup de plaisir !
Et cependant, vous parvenez à maintenir un prix de vente relativement bas…
45 € pour un coffret, c’est effectivement peu… On ne voulait être ni cher ni trop bon marché. Pour nous, 45 €, c’est le bon prix ! Cela permet de s’initier à la collection sans se ruiner.
Votre démarche est singulière dans le monde de la photo, comment votre initiative est-elle perçue ?
Etonnamment très bien ! On est vraiment nouveaux dans ce milieu car le premier coffret est sorti il y a seulement trois ans. La plupart du temps, les artistes qu’on sollicite ne connaissent pas Wombat. Du coup, on n’a pas peur de contacter de très grands artistes et chaque fois, on est très bien accueillis. Je crois que l’on n’a jamais essuyé un seul refus. Le fait de promouvoir la photo dans un coffret par abonnement, c’est nouveau et innovant. Ca change des livres de photo et les artistes aiment notre démarche : à chaque fois, on leur demande s’ils ont un message à passer. Pour nous, c’est primordial !
Les trois quarts de vos ventes se font donc par abonnement, à l’aveugle…
Oui, car c’est un concept entièrement neuf. J’ai fait des recherches récemment et je n’ai trouvé aucun concurrent sur ce créneau. A l’occasion de Paris Photo, nous avons présenté Wombat pour la première fois sur un salon professionnel et l’accueil a été incroyable. On a reçu beaucoup de compliments sur ces coffrets surprises : nos abonnés ne savent pas à l’avance quels artistes ils vont recevoir, ils nous font confiance…
Quels sont de Wombat plans pour 2017 ?
En 2017, nous allons continuer cette aventure mais sans rien s’interdire : des coffrets sur plusieurs artistes ou un seul (comme récemment avec Sacha Goldberger), d’autres sur des événements (comme celui édité à l’occasion de l’exposition Velvet Underground à la Philharmonie de Paris)… Je peux juste vous dire que la prochaine box, la n°27, sera faite en collaboration avec le photographe de rue Joel Meyerowitz.