Défilé de matières à Anvers
Après les éditions limitées de la collection « Vallauris », la gamme « Antwerpen » joue avec les effets de matières et les procédés de fabrication pour prendre ses distances avec l’uniformité industrielle. Une volonté introduite chez Habitat par son ancien directeur artistique Pierre Favresse et qui s’incarne aujourd’hui dans les lanternes Barack. Chauffées pour être courbées, leurs tiges de bambou assument leurs traces de brûlures avec une honnêteté exemplaire.
Tuftage, bouclettes, reliefs… le tapis Oratio cumule les techniques pour multiplier les effets tactiles. A la différence du modèle Odia, tissé en jute et présenté à ses cotés dans la collection « Antwerpen », Oratio opte pour la douceur de la laine et un camaïeux de couleurs qui oscille entre des tons ocre et brique. Le tout sur des motifs inspirés par la géométrie de l’architecture brutaliste.
Envisagée comme « une réflexion sur la matière », la collection « Antwerpen » accueille « une petite révolution dans l’univers d’Habitat », comme l’indique Franck Galibert à propos du canapé Ottone, la première assise en lin intégrée au catalogue de la marque. Et quitte à innover en terme de matériau, le nouveau directeur des collections a souhaité l’habiller de « formes moins austères, plus généreuses qu’à l’accoutumée, pour développer une nouvelle notion de confort et de cocooning ».
