Arrêt obligatoire : les 5 plus belles boulangeries de Paris

Les becs sucrés fans de design peuvent se réjouir. IDEAT a sélectionné les plus belles adresses parisiennes où faire exploser sa glycémie dans un cadre à l’architecture d’intérieur impeccable.

Ces boulangeries-là ont tout bon, à la fois délice pour les papilles et régal pour les yeux gourmands. IDEAT dresse la liste de cinq pépites parisiennes à visiter absolument.


À lire aussi : L’architecte Alvar Aalto en 5 bâtiments historiques


1 – Copains, caractère contemporain

Du décor à la carte, chez Copains Le Studio, tout est original.
Du décor à la carte, chez Copains Le Studio, tout est original.

À quelques rues des Halles se niche l’un des récents chapitres Copains dans sa déclinaison Le Studio, mêlant bois foncé, béton brut, acier, miroirs et marbre noir. Côté papilles, on craque pour les latte lavande et autres pancakes matcha à la farine de riz. Un dépaysement complet.

> Copains Le Studio Montorgueil, 62 Rue Montorgueil, Paris 2e.


2 – Liberté, un décor signé Emmanuelle Simon

Alcôves et tabourets donuts attendent les clients de la boulangerie Liberté.
Alcôves et tabourets donuts attendent les clients de la boulangerie Liberté.

Dans le 7ème arrondissement, Mickaël Benichou a confié le décor de sa quatrième boutique Liberté à l’architecte d’intérieur Emmanuelle Simon. La designer franco-israélienne a choisi des lignes épurées et des couleurs neutres, jouant avec les volumes : des alcôves accueillent les clients qui désirent déguster babkas et cookies au chocolat plongés dans la bonne odeur du pain frais, installés sur des tabourets façon donuts. Quant aux carreaux Raku, ils rappellent l’aspect de la croûte de leurs boules. 

> Boulangerie Liberté, 58 rue Saint-Dominique, Paris 7e


3 – Babka Zana, des brioches et des carreaux

Le décor léché de la boulangerie Babka Zana située dans le Marais.
Le décor léché de la boulangerie Babka Zana située dans le Marais.

Babka Zana, qui décline cette pâtisserie d’Europe de l’Est à toutes les sauces, a choisi la Place des Vosges comme deuxième pied à terre. Ici, la céramique se fait reine. Élément central du décor, le comptoir bleuté, où sont exposées ces brioches gourmandes popularisées dans la culture occidentale grâce à la sitcom Seinfield dans les années 90, attire le regard, contrastant avec les tonalités beiges du reste de l’espace et les carreaux ocres qui se trouvent derrière lui.

> Boulangerie Babka Zana, 8 rue du Pas de la Mule, Paris 3e.


4 – Des gâteaux et du pain, rue du Bac

Des gâteaux et du pain, rue du Bac à Paris.
Des gâteaux et du pain, rue du Bac à Paris.

Exposées sur des étagères, les gourmandises imaginées par Claire Damon se reflètent dans les miroirs de sa seconde boutique, rue du Bac, aux allures de galerie d’art. Minimaliste, son design s’articule autour d’un dégradé de gris, blanc et noir. Sur les présentoirs, les miches de pain sont éclairées telles des sculptures culinaires, tandis que les pâtisseries leur font face dans des vitrines minimalistes.

> Boulangerie Des gâteaux et du pain, 89 rue du Bac, Paris 7e.


5 – Sain, esprit bohème

Chez Sain, ne passez pas à côté du cake vegan tout chocolat, à tomber.
Chez Sain, ne passez pas à côté du cake vegan tout chocolat, à tomber.

Au cœur du Marais, la boulangerie Sain se présente comme un havre bohème en plein Paris. Dès le pas de la porte passé, nous pénétrons dans un univers où les matières naturelles côtoient des couleurs vives. Le comptoir, où sont disposés les cakes vegan tout choco (un délice) et autres Pépitos (remixe coquin d’un pain suisse et d’une chocolatine), attire immédiatement le regard par ses briques de céramique vert émeraude, contrastant avec le mur en pierres naturelles. Au plafond, des lampes en jonc complètent le décor et la vaisselle dépareillée apporte la touche final à cet univers succulent.

> Boulangerie Sain, 23 Rue des Gravilliers, Paris 3e.


En bonus : Momzi, la regrettée

En attendant des nouvelles de Momzi, roi du donut gastronomique.
En attendant des nouvelles de Momzi, roi du donut gastronomique.

Helas, les portes de Momzi, où chef américain Raamin Samiyi plaçait le donut sur les rails de la gastronomie ont définitivement fermé fin septembre dernier. Dans un écrin hors du commun, au cœur du quartier de la Bourse, les créations culinaires s’exposaient comme des œuvres d’art. Depuis la rue, difficile au premier regard de savoir ce qui se cachait derrière la façade carbone. En pénétrant dans la boutique, le mystère planait encore. Grâce à une dominante de bois brûlé, Momzi a su jouer sur un minimalisme affirmé. Au plafond, le blé suspendu apparaissait comme une belle surprise lumineuse dans cette boîte noire, épurée au possible.


À lire aussi : Tour du monde des toilettes publiques les plus insolites