1/ Dixneufcentquatrevingtsix
Mathilde Gaudemet (1986) et Arthur Ozenne (1986) ont créé Dixneufcentquatrevingtsix en 2014 à Paris.
Pourquoi l’architecture ?
Pour satisfaire un besoin de créativité et de réflexion ancré dans une réalité tangible : « la tête dans les nuages et les pieds sur terre ». L’architecture, en tant que discipline, s’explore. L’espace se sculpte sous la pression des outils que sont le contexte, l’usage, l’humanité, l’humeur, impliquant nécessairement de s’éloigner de l’habitude.
Votre rencontre ?
Avant même de nous soucier d’architecture, sur les bancs du lycée Carnot, à Paris.
Votre projet le plus important ?
Une extension de maison dans le sud de la France. Projet actant notre association, révélateur de notre complémentarité mais aussi fondateur d’un positionnement et d’une méthodologie.
Un projet que vous auriez aimé réaliser ?
La Sainte-Chapelle, située sur l’île de la Cité, à Paris, et qui, malgré ses presque 800 ans, est un édifice résolument contemporain.
Une date importante pour l’agence ?
1986, comme point de départ. C’est l’année de notre naissance et de celles de Lady Gaga et d’Usain Bolt ; c’est aussi l’année du décès de Fernand Pouillon et de Simone de Beauvoir. C’est Tchernobyl, et c’est deux ans après Orwell.
Ce que vous défendez ?
Une approche sans jugement dogmatique ni a priori stylistique. L’énonciation lisible et tranchée d’une architecture insoumise, sensible, contextuelle et réfléchie, qui affirme le primat de l’expérience vécue et des sensations, et qui place l’individu, ses émois, sa culture et son histoire au cœur du projet.
Un ou une architecte que vous admirez ?
Celui ou celle qui, au néolithique, a conçu Stonehenge dans le Wiltshire, en Angleterre. Impossible de citer son nom !
Un rêve ?
Laisser un monde un peu meilleur que celui que nous avons trouvé. Une chimère ?