Avec Lumiere, Rodolfo Dordoni a offert à Foscarini son premier grand succès. Nous sommes en 1990. L’éditeur de luminaires n’a que 7 ans et il cherche encore à définir son identité de marque. Pour le designer, appelé à la rescousse par la maison italienne, le chemin à prendre est évident : il faut moderniser l’image du verre soufflé à la bouche, la spécialité de Foscarini. Il décide donc de coupler cette technique artisanale avec de nouvelles technologies. En résulte la fameuse petite lampe de table, composée d’un diffuseur en verre et d’un piétement en aluminium moulé sous pression, un procédé véritablement novateur au début des années 1990.
Juxtaposition de matières et de savoir-faire, la Lumiere est aussi une « réinterprétation moderne de l’abat-jour classique », selon Rodolfo Dordoni. A la tête de son agence milanaise depuis 1979, l’architecte et designer revisite leur forme circulaire et légèrement évasée, afin de concevoir un diffuseur d’où émane une lumière douce et chaleureuse. Le tout sur un piétement tripode, dont les contours fuselés apportent un caractère contemporain à l’ensemble. Entre sa tête traditionnelle et son corps futuriste, le luminaire se veut avant tout intemporel. Un objectif rempli haut la main, comme en témoigne sa longévité parmi les collections de Foscarini.
Développée en deux tailles et en de multiples versions depuis la première édition de 1990, Lumiere est aujourd’hui disponible avec un diffuseur turquoise, « cerise » ou décliné en deux tonalités de blanc. Sans compter deux éditions limitées qui assument un coté plus fantaisiste. Conçues pour célébrer les 30 ans de la lampe, elles se distinguent chacune par un motif au relief subtil. Qu’il s’agisse des losanges du modèle « Pastilles » ou des gouttelettes du modèle « Bulles », chaque dessin est sculpté lors du soufflage du verre, à l’aide de moules spécifiques. Quant au piétement, il s’habille pour l’occasion d’une finition « Champagne », idéale pour célébrer l’anniversaire d’un grand cru.
