Votre ville préférée ?
Charlotte Cosby : Pas une en particulier mais un nombre incalculable tout autour de la planète. Mon dernier coup de cœur est assurément Los Angeles, un voyage encore tout frais.
C’est L.A. qui vous a inspirée pour votre dernière collection ?
Grace à mon travail, j’ai la chance de voyager énormément, qu’il s’agisse de me rendre à Dessau pour la célébration du centième anniversaire du Bauhaus, ou à Londres pour notre nouvelle collaboration avec le musée d’Histoire naturelle. L’inspiration vient de partout, mais j’avoue qu’il y a à Los Angeles un intérêt pour la décoration très communicatif.
Le quartier le plus intéressant ?
Cienega Design Quarter, où nous venons d’ouvrir notre showroom… J’ai aussi adoré flâner dans Downtown, réputé pour ses restos, ses hôtels, ses galeries et ses boutiques.
Vos coups de cœur ?
J’ai adoré la douceur de sa lumière, les couleurs qu’elle engendre, les ombres qu’elle crée. Côté architecture, une mention spéciale pour les façades des maisons de Venice Beach.
Une boutique de déco, de mode ?
Toutes les boutiques d’Abbot Kinney Boulevard, l’artère sud de Venice Beach, tout près de la plage, et puis toutes celles de Melrose Avenue.
Un hôtel ou un restaurant que vous avez découvert ?
The Ace Hotel, dans le centre-ville. Un immeuble incroyable, simple et magnifiquement décoré, où l’on fait des rencontres passionnantes. Le bonheur, c’est d’admirer le coucher de soleil du dernier étage les pieds dans la piscine. Et deux restaurants, même si les files d’attente sont dissuasives. Le premier, c’est Sqirl, tout y est top, surtout le crispy disco, une merveille à base d’avocat, d’œuf et de légumes verts. La maîtresse des lieux, Jessica Koslow, est l’une des chefs les plus intéressants de L.A. C’est également LE lieu pour voir et être vu. Et puis il y a Eggslut : son œuf poché est une tuerie !
Un immeuble, un styliste, un architecte d’intérieur ?
Project Room, avec qui nous avons collaboré pour ouvrir le showroom. Ils abordent leur travail avec beaucoup d’éthique tout en restant relax, à l’image de la ville.
Ce que vous avez aimé et détesté là-bas ?
J’ai adoré faire du roller sur Venice Beach en tenant compte de toutes les recommandations de mes amis, c’est-à-dire écouter, observer, collecter des tas d’inspirations en termes de décoration… Ce que j’ai le moins aimé : les distances à parcourir en voiture, qui sont, comme on le sait, immenses. J’ai quand même essayé de découvrir la ville le plus possible à pied.
Le film ou le livre qui évoque le mieux Los Angeles ?
Bright Shiny Morning, de James Frey, un digest de toutes les vérités et histoires graveleuses de la ville, loin de la vision rose poudré que l’on en a quand on la regarde d’un œil touristique.
Ce qui vous a le plus émue ?
Le sens de la relaxation des Angelenos.
Ce qui vous manque de là-bas, de retour en Europe ?
La paix intérieure.
Qu’avez-vous rapporté ?
De la confiture de chez Sqirl.