1/LINK Architectes
Romain Chazalon (1975) a créé l’agence LINK Architectes à Lyon en 2010, rejoint en 2011 par Jérôme Glairoux (1986) puis en 2015 par Gérald Lafond (1975).
Pourquoi l’architecture ?
Parce qu’elle permet de concrétiser une vision et un imaginaire partageables. Parce qu’elle est fondamentalement optimiste et réparatrice de situations.
Votre rencontre ?
À l’école d’architecture de Saint-Étienne en tant qu’étudiants ou enseignants.
Votre projet le plus important ?
Une salle de réception à Bourg-lès-Valence : notre premier projet, qui a permis de mettre en place une « manière de faire » commune. C’est aujourd’hui un projet référent dans l’agence, même s’il ne sera jamais construit.
Un projet que vous auriez aimé réaliser ?
Il y a trop de projets qu’on admire… Certaines architectures sans architectes nous fascinent par leur évidence. Et la référence au chef-d’œuvre nous semble parfois tellement déconnectée de la réalité de notre pratique qu’on s’y reconnaît malgré notre sidération. C’est finalement une question à laquelle il est difficile de répondre avec simplicité.
Une date importante pour l’agence ?
Celle de notre installation à Lyon en tant qu’associés, en 2015.
Votre philosophie ?
Nous cherchons à nous accrocher au réel, quelle qu’en soit la qualité. La capacité de l’architecture à transformer des situations nous fascine. C’est finalement pour nous un moyen plutôt qu’une fin. Il s’agit de chercher sens, évidence et justesse pour faire en sorte que l’architecture ne parle pas qu’aux architectes.
Un ou une architecte que vous admirez ?
Alvaro Siza, Alvar Aalto et Louis Kahn pour leur liberté, la cohérence de leur œuvre et toute l’inspiration et l’envie qu’ils ont pu nous communiquer. Peter Zumthor, Valerio Olgiati ou Pezo von Ellrichshausen nous sidèrent mais paraissent trop inaccessibles. Sigurd Lewerentz, Jørn Utzon, Sverre Fehn, dont le travail s’apparente à une philosophie construite, sont des repères importants car ils ont bien compris que l’architecture est un moyen d’émouvoir et pas une fin en soi.
Un rêve ?
Des rêves… Et puis peut-être la réalité est-elle plus riche que le rêve…