1/ Conçu par Anna Horvath James, le fauteuil de la collection « L!PUFF » incarne à la perfection la vitalité des créations visuelles de cette designer norvégienne, illustratrice de formation et basée à Berlin. Sa géométrie radicale et son terrazzo incrusté de morceaux de verre colorés s’inspirent avec brio des plus belles heures du mouvement Memphis.
2/ Apiwat Chitapanya, digne représentant du savoir-faire traditionnel thaïlandais en matière de travail du bronze, a imaginé Compound, réalisé, comme son nom l’indique, à partir d’une série d’éléments uniques et à la géométrie épurée. Une fois combinés, ils confèrent à l’ensemble sa richesse formelle tout en offrant une liberté quasi infinie d’agencements.
3/ HeeKyung Sul, plus connue sous le pseudonyme Clerverclaire, utilise le design comme un moyen d’exploiter au maximum le potentiel artistique d’une pièce fonctionnelle. A l’image de son tabouret Technicolor, disponible en rouge, bleu et vert, dont la transparence de la résine époxy accentue les jeux de dégradés.
4/ Andreea Batros et Flavia Scînteanu, fondateurs de Dare to Rug en 2015, s’inspirent d’une société matriarcale qui peuplait leur Roumanie natale au Néolithique pour dessiner les motifs du tapis Her et exalter la beauté du corps féminin, tout en jouant sur les différences de textures et de hauteurs d’une laine 100% néo-zélandaise au ton ocre, à la fois vif et naturel.
5/ Le designer russe Dmitry Samygin, adepte du Nombre d’or, cherche à allier la radicalité des formes à la délicatesse des matériaux. Un objectif pleinement atteint avec le bar Leo, dont la finesse du piétement en acier inoxydable s’équilibre parfaitement avec l’impression de masse qui se dégage du volume supérieur en bois de camphrier.
6/ Hiroshi Nakayama, également scénographe de l’exposition, aime repousser les limites de son activité créatrice depuis qu’il est venu étudier la mode à Paris après un diplôme en architecture et en design obtenu au Japon. Un mélange des genres qui s’illustre à nouveau au sein de sa collection « Polyèdres », des céramiques traditionnelles dans lesquelles il injecte son univers pop.
7/ Léa Saluzzi, Française expatriée au Luxembourg, transgresse la frontière entre design et architecture avec Eywa, un « écran » à mi-chemin entre cloison et mobilier. Tandis que ses fines lanières de cuir laissent planer le mystère sans occulter la lumière, sa structure en acier s’agrémente d’une table et d’un porte-manteaux pour gagner en fonctionnalité.
8/ Filio Pnevmatikou, fondateur de Marblellous, part à la recherche des plus beaux marbres grecs afin de graver pour l’éternité la créativité de ses pièces. Y compris pour sa lampe Bowling, dont l’équilibre, en apparence précaire est assuré grâce au marbre Achille ou Tinos Green.
9/ Le studio mexicain Namuh, partisan des matériaux naturels et des couleurs neutres, n’en est pas moins amateur d’extravagance. Emblème d’un « nouvel exotisme mexicain » qu’ils souhaitent représenter, leur lustre Huul et ses fibres naturelles évoquent aussi bien les années 20 que les arts premiers.
10/ Fruit d’une collaboration entre Denis Milovanov et Alice Bourmistrova, le studio russe Soha Concept affirme ses ambitions minimalistes et monochromatiques à travers sa Chair n°1. Référence directe aux modes de vies nordiques traditionnels, chacune de leurs pièces vise à imprégner nos intérieurs d’une aura qui tend à disparaître.
Exposition Meet My Project à la Galerie Via. 120, avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.
Du 7 au 14 septembre, du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 18 h 30.