Septième édition de Design Miami pour la Carpenters Workshop Gallery (installée à Londres, Paris et New York). Cette année, ses deux fondateurs, Julien Lombrail et Loïc Le Gaillard, fêtent leurs 10 ans. Une décennie de labeur opiniâtre autant que de passion. Et Miami constitue une occasion choisie pour eux d’exposer leur trésor de guerre.
Plusieurs de leurs pièces ont été souvent coproduites avec les artistes. Cette année, la liste des œuvres de ce « group show » fait figure de rétrospective pour la galerie. Plusieurs pièces sont devenues emblématiques de sa vision du marché de l’art. Voire, plus précisément, de la façon dont elle incarne son renouveau et son dynamisme. Que ce soit avec des chats combattants de Studio Job, un singe incarnant les dérives du capitalisme en s’accaparant les richesses d’un coffre doré, ou au moyen d’un miroir-poêle à fixer au mur.
Plus d’une dizaine d’artistes et de designers sont représentés dans l’exposition de Miami. De Maarten Baas à Nacho Carbonell en passant par Mathieu Lehanneur et Vladimir Kagan. Chez Carpenters, à Miami comme à Paris, Londres ou New York, la galerie n’affiche pas que des têtes de gondole. Les noms moins ronflants de Frederik Molenschot ou de Giacomo Ravigli dressent aussi dans l’esprit de la galerie la liste des acteurs majeurs de ce que Lombrail et Le Gaillard appellent le « design de collection ».